La ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht n’a pas tardé à appeler les autorités maliennes à libérer les soldats ivoiriens.
« Le comportement des dirigeants maliens est un signal très problématique. Ici, malheureusement, de sérieux doutes surgissent de nouveau quant à savoir si le Mali montre un quelconque intérêt pour une coopération constructive dans le cadre de la Minusma [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali] », a affirmé Mme Lambrecht. « J’appelle les autorités du Mali à libérer immédiatement les soldats ivoiriens », a-t-elle ajouté. Pourquoi l’Allemagne s’ingère dans les affaires intérieures du Mali ? Ces soldats appartiennent en réalité à Berlin ?
L’ONU avait également affirmé , après investigation que les 49 Hommes arrêtés à l’aéroport de Bamako ne font pas partie des éléments nationaux de soutien de NSE comme stipulé par le Conseil National de sécurité ivoirien ou encore l’Allemagne.
Le Mali est actuellement sur ses gardes et l’arrestation de soldats qualifiés de mercenaires par Bamako, le prouve encore une fois, mais prouve également que les services de renseignements maliens sont maintenant très bien rodés. Rien d’inhabituel, surtout quand cela touche la souveraineté du Mali. Tout le monde le sait, des pays comme la France ou encore les Etats-Unis tentent de déstabiliser ce pays et même de renverser le pouvoir en place pour la simple et bonne raison que le Mali continue de tenir tête aux diktats imposés par ces pays occidentaux.
Le gouvernement malien de Transition a clamé être la cible de quatre coups ratés depuis sa prise du pouvoir. Dernier en date, en mai, les autorités maliennes annonçaient avoir déjoué un putsch organisé par « des militaires soutenus par un État occidental ».
Assimi Goita, fait peur aux occidentaux
Il est clair que l’attaque terroriste visant la base de Kati, visait le quartier général de l’homme fort de Bamako, Assimi Goita qui arrive progressivement à récupérer la souveraineté de son pays. Assimi Goita réussira non seulement à faire face aux contraintes militaires et sécuritaires du terrain, mais à déjouer les plans politiques et diplomatiques exigés pour le retour à la vie constitutionnelle, notamment le plan des sanctions économiques imposées par la CEDEAO. En acceptant, une durée de la transition au Mali fixée à 24 mois, à compter du 26 mars 2022, il jettera la balle dans le camp de ses opposants en premier lieu les français qui n’arrivent pas à digérer le recours de Goita à une coopération plus dense avec la Russie et la Chine. Une atteinte à leur chasse gardée, selon des experts avertis. Paris n’abdiquera nullement et ne s’avouera jamais vaincu, surtout que leur « ennemi » et homme fort de Bamako compte se présenter aux prochaines élections présidentielles maliennes prévues en 2024. Une victoire de Goita en 2024, signifie la fin de la mainmise de la France sur un territoire qu’elle considérer le sien, et ce n’est pas les médias France24 et RFI ou leurs prétendus experts sécuritaires, qui vont démentir la nouvelle réalité qui se dessine au Mali.
L’implication avérée du tandem Makhzen-Mossad
En matière de lutte contre le terrorisme transfrontalier, les FaMa sont appelées à mettre les bouchées doubles pour faire face aux narcotrafiquants, très actifs dans la région du Sahel, meilleurs alliés des groupes terroristes et qui bénéficient largement de l’alliance du Makhzen avec le Mossad. Il n’est pas exclu que les services de renseignements sionistes et marocains redoublent d’activité de soutien financier, logistique et renseignements en faveur des groupes terroristes et narcotrafiquants pour maintenir la région du Sahel, et du Golfe de Guinée dans l’instabilité.