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L’impérialisme marocain dénoncé au Burkina Faso

L’impérialisme marocain au Burkina Faso est de plus en plus dénoncé par la population burkinabé, qui ne digère plus la présence d’entreprises marocaines au service des multinationales. L’exemple vient des de l’entreprise de téléphonie ONATEL-SA, filiale du groupe Maroc Télécom.

Dans un communiqué rendu public samedi 31 décembre, le Secrétaire Général de Synatel,  Soulémane SO dénonce le refus du Directeur Général de se pencher sur les préoccupations des travailleurs contenues dans la plateforme revendicative issue du congrès du SYNATEL tenu en 2021.

Les préoccupations soulevées par les travailleurs sont liées à l’absence d’un véritable dialogue social au sein de l’entreprise mais aussi à des questions liées aux intérêts du pays.

En ce qui concerne la préservation des intérêts du Burkina Faso,Synatel exprime son inquiétude quant au pillage des intérêt de l’Etat burkinabé par le Maroc via  ONATEL-SA, filiale Maroc Télécom.

Synatel dénonce également  le déroutage du trafic (les communications) international qui passe désormais en grande partie par le Maroc, les frais dus par ONATEL-SA à Maroc Télécom pour l’utilisation de la Marque Moov Africa qui a coûté à ONATEL-SA près de deux milliards de francs CFA en 2021, les fournisseurs burkinabè qui sont souvent exclus des appels d’offres au profit de fournisseurs étrangers dont une forte majorité de fournisseurs marocains.

Et d’ajouter, l’existence d’une discrimination dans le traitement des factures fournisseurs : les factures des fournisseurs burkinabè sont payées en retard par rapport à celles des fournisseurs étrangers. Si un fournisseur burkinabè veut être payé dans les mêmes délais qu’un étranger, il lui est fait obligation de céder un pourcentage sur sa facture, souligne le communiqué de Synatel.

Ce dernier dénonce entre-autre  la vente illicite du patrimoine de l’entreprise (les terrains et les bâtiments) .

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