Ils ont bravé l’interdiction et maintenu la manifestation prévu ce dimanche pour dénoncer la normalisation avec l’entité sioniste synonyme de trahison de la cause palestinienne chère au Peuple marocain, la cherté de la vie imposée par le néolibéral Aziz Akhannouch et la répression féroce de l’appareil sécuritaire du Makhzen.

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Les centaines de manifestants qui ont occupé ce dimanche la rue dans la capitale économique du royaume ont également dénoncé l’emprisonnement des journalistes comme Omar Radi et Souleimane Raissouni, coupables d’avoir dénoncé la main basse de la dynastie alaouite et ses larbins du Makhzen, sur le devenir du Peuple Marocain

Il convient de rappeler, que le Makhzen avait interdit la manifestation de  ce dimanche à Casablanca organisée par le front social pour dénoncer  la cherté de la vie, les « restrictions aux libertés » et la normalisation des relations avec l’entité sioniste.

Il convient de rappeler également que la royauté est au bord de l’explosion compte tenu des indicateurs économiques annoncés par les institutions financières internationales au sujet de l’état de santé de l’économie du Commandeur des croyants.

Les agences de notations annoncent plus de 90% de dette extérieure par rapport au PIB marocain, c’est à dire une dette qui frôle les 100 milliards de dollars, et qui s’ajoutent à la sécheresse qui frappe le Maroc, la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires, et l’effort de guerre au Sahara Occidental. Des ingrédients pour une imminente récession boostée par l’impact négatif du Covid-19 sur les secteurs stratégiques de l’économie marocaine comme le tourisme.