Abdou Semmar, un supplétif de Rachida Djaadi
Parmi les supplétifs de Rachida Djaadi, on peut citer le fugitif et sulfureux Abdou Semmar, qui ne cesse de colporter des Fakenews et mensonges sur l’Algérie.
Pour ne pas revenir trop en arrière dans le parcours du vendu au Makhzen, Algérie 54 se contenta des dernières désinformations véhiculées par le propriétaire du site Algériepart.com.
Selon le sulfureux Abdou Semmar, relayant les médias et sites du Makhzen, le Maroc avait réussi à doubler l’Algérie sur le dossier de la réalisation du gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe. A l’instar des instruments de la propagande marocaine, il annonça que le Maroc a convaincu Abuja et avait obtenu un prêt de 14,3 millions de dollars du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OPEC FUND) en vue de financer la réalisation de la deuxième étape des études d’avant-projet du futur pipeline gazier qui reliera le Nigeria au Maroc via une ligne de 7 000 km. Comment peut-on avaler cette pilule? Une information de telle importance ne devrait nullement échapper aux grands médias spécialisés dans le domaine économique, particulièrement dans les finances, comme Bloomberg ou Reuters, dans une conjoncture, ou l’information sur le gaz émerge du lot, pour cause du conflit ukrainien. Même le site du Cartel n’a pas mentionné le financement de tel projet. Pour rappel, ce projet qui traverse 15 pays africains en manque de stabilité politique et sécuritaire ,est jugé couteux par les observateurs (près de 30 milliards de dollars). Rabat avait déjà annoncé une fakenews sur son financement à hauteur de 25 milliards de dollars, par un fonds établi à Londres, dont le capital ne dépasse pas cette somme. Un mensonge d’ailleurs qui s’ajoutent aux fameuses » découvertes » des gisements pétroliers et gaziers du Makhzen, et qui s’inscrivent dans le cadre des manœuvres marocaines pour faire revenir l’Algérie sur sa décision de rompre l’approvisionnement de son gaz, via le GME.
D’ailleurs, Abdou Semmar et les médias propagandistes du Makhzen se sont tus, après la publication du dernier rapport du FMI, sur la croissance des économies algérienne et marocaine.
Chakib Benmoussa, partenaire du CRIF
Depuis, l’arrivée à Paris, de Chakib Benmoussa, comme ambassadeur de sa majesté en France, l’influence de Rachida Djaadi devient de plus en plus évidente, sous la bienveillance du patron de la DGED, en l’occurrence Mohamed Yassine Mansouri.
L’arrivée à Paris de Chakib Benmoussa, ancien ministre marocain de l’intérieur, comme ambassadeur de sa majesté en France, a été marquée par la recrudescence des activités d’espionnage, comme l’indiquent les scandales du logiciel espion Pegasus et l’implication du DGED dans l’espionnage des mosquées en France, et surtout le renforcement du partenariat avec le puissant CRIF, un des acteurs clés du lobby sioniste et influenceur de premier ordre de l’establishment français.
Chakib Benmoussa avait tissé d’étroits liens avec Francis Kalifat, et ternir l’image de l’Algérie, en soutenant les organisations terroristes du MAK et Rachad, était un des objectifs qui s’est fixé ce rapprochement consolidé d’ailleurs par la normalisation des relations entre Rabat et l’entité sioniste.
Le scandale de Pegasus
Révélés par Forbidden Stories et « Le Monde », Rabat est l’un des plus gros utilisateurs du logiciel espion Pegasus, au détriment des responsables algériens.
Selon les mêmes sources, plus de 6 000 numéros de téléphone appartenant à des responsables algériens ont été sélectionnés comme cibles potentielles du logiciel espion Pegasus par le client marocain de l’entreprise israélienne NSO. Selon les données partagées par l’organisation Forbidden Stories et Amnesty International au Monde, le Maroc est un gros utilisateur du logiciel et ces 6 000 numéros constituent une cohorte importante, au regard des 50 000 coordonnées téléphoniques sélectionnées dans le monde, entre 2017 et 2019.
Mohamed Moussaoui, président du CFCM, avait été traité d’agent traitant. L’arrivée de ce dernier coincidait d’ailleurs avec celle de Rachida Djaadi en 2010.
Fiché « S03 », Mohamed Moussaoui est soupçonné d’avoir tenté d’infiltrer plusieurs organisations islamiques françaises pour le compte des services de renseignement marocains.
L’homme qui a disparu de la circulation et dont les recherches pour le retrouver sont restées vaines, aurait réussi à s’accaparer des dizaines de fiches d’informations confidentielles portant sur des personnes plus ou moins liées à la mouvance terroriste.
Mohamed B. aurait réussi l’opération de la transmission illégale de documents officiels dont certains seraient classés « confidentiel défense », indique l’hebdomadaire français Le Point. Dans le même cadre, les enquêteurs sont persuadés que Mohamed B. est un agent de la Direction générale des études et de la documentation (DGED). Sa mission consistait à renforcer le contrôle du Makhzen sur la pratique de l’islam en Europe.
« Plus qu’un simple agent, l’homme est en réalité un rouage essentiel de la Direction générale des études et de la documentation (DGED) », écrit le média français.
D’après Le Point, l’espion fait partie du réseau marocain visant à asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises, à l’instar de ce qu’a été révélé il y a quelques semaines par les médias néerlandais sur le même subterfuge mis en place par le Makhzen, pour espionner les fidèles des mosquées en terre néerlandaise, dont des ressortissants marocains.