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Maroc: les ingrédients pour une explosion sociale

Tous les clignotants sont au rouge, vacance du pouvoir, guerre de succession, une normalisation avec les sionistes qui tourne aux scandales d’esclavage sexuel, effondrement imminent de l’économie, départ d’entreprises étrangères, forcé et imposé par la géopolitique et la hausse des produits énergétiques ( rupture de l’approvisionnement du gaz algérien), une pauvreté galopante, détérioration du pouvoir d’achat, licenciement arbitraire et abusif des travailleurs , la répression quotidienne du Makhzen et enfin l’expropriation arbitraire des terres au profit de l’oligarchie qui gravite autour du roitelet porté disparu de la vie politique de la royauté

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, démontre l’injustice et l’arbitraire qui véhiculent la vie des marocains. Dans cette vidéo, des marocaines dénoncent l’expropriation des leurs terres qu’elles occupent depuis des décennies. Des marocaines qui espèrent vivre en Algérie, en interpellant le roitelet  absent, occupé plutôt par escapades nocturne

L’enquête de Forbidden Stories, sur les expropriations

Il convient de rappeler, que le site d’investigation journalistique Forbidden Stories avait révélé dans une enquête publiée l’enrichissement des proches du palais royal à partir de l’accaparement de terres, une enquête qu’avait entamé en l’occurrence   le journaliste marocain Omar Radi, incarcéré depuis plus de deux ans.

Le régime du Makhzen marocain se sert de l’expropriation pour se constituer une assiette foncière à bas coût dans le but d’enrichir de hauts responsables et dirigeants du royaume, révèle l’enquête de Forbidden Stories.

Cette enquête publiée sous le titre « Maroc : le rouage d’une machine à cash », poursuit le travail du journaliste marocain emprisonné, Omar Radi, sur les expropriations foncières dans le royaume.

Après plusieurs mois d’enquête pour poursuivre son travail, Forbidden Stories révèle comment des terres tribales ont servi à l’enrichissement de hauts responsables et dirigeants.

L’enquête révèle que des terres tribales situées à une trentaine de kilomètres au Nord de Rabat, propriétés des habitants du douar Ouled Sbita, un village à deux pas d’un bord de mer paradisiaque, sont tombées dans les mains de la société Addoha, dirigée par Anas Sefrioui.

La société en question aurait fait main basse, à la fin des années 2000, sur des terres agricoles pour lancer son projet de la « Plage des Nations » et en faire un complexe immobilier et touristique, expropriant, au passage, des centaines de personnes, au prix de faible indemnisation.

Une affaire que le journaliste Omar Radi, habitué à travailler sur les liens entre pouvoir et l’oligarchie marocaine, depuis longtemps critique de l’appareil d’Etat marocain, avait dénoncée peu avant sa condamnation comme étant une instrumentalisation de la notion « d’expropriation pour utilité publique ».

« Dans cette zone où la pression immobilière se fait de plus en plus forte, elles (les terres agricoles, ndlr) aiguisent les appétits. En l’espèce, c’est le promoteur immobilier Addoha qui a jeté son dévolu sur elles, dès l’automne 2006, pour y déployer son projet de la Plage des Nations », précise Forbidden Stories.

Après avoir détaillé comment Anas Sefrioui réussi à mettre la main sur les terres des habitants du douar Ouled Sbita grâce à un subterfuge, couvert par l’Etat, en défiant notamment les lois du Royaume qui interdit au privé de s’approprier des terres collectives.

Pour illustrer l’implication du Makhzen dans ces affaires d’expropriation illicites, l’enquête souligne que c’est sous les yeux de hauts responsables « qu’est lancé le projet de la Plage des Nations (où sont construits un terrain de golf, des villas de luxe, avec piscine et une plage privée à la place d’une forêt protégée) qui aboutira à l’expulsion de la tribu » de Ouled Sbita, avant même que celle-ci n’en soit informée.

En effet, le projet a vu le jour grâce à la signature, le 11 novembre 2006, de deux mémorandums d’entente relatifs à des investissements touristiques et immobiliers à Rabat, explique Forbidden Stories.

Mais l’affaire, poursuit l’organisation, « s’avère plus fumeuse encore », car la veille de ces annonces, la valeur de l’action Addoha va exploser.

« Une folie boursière qui trouvera finalement son explication le lendemain avec la signature par le groupe Addoha de ces deux mémorandums d’investissement avec l’Etat ».

Les sionistes à la conquête des terres fertiles

Grâce au décret royal marocain(Dahir) signé par le commandeur des croyants, les sionistes n’ont pas tardé à s’approprier des terres au Maroc, à l’instar de leur stratégie de colonisation adoptée en Palestine, entamée en 1912 par l’achat des terres de palestiniens par certaines familles d’oligarques sionistes . C’est le même modus opérandi, employé aujourd’hui au Maroc, pour préparer une terre de refuse, proche de l’Europe. Sur ce registre, des milliers d’hectares ont été achetés dans les régions agricoles comme Tafilalt et Rachidia, au moment ou une opération de recrutement de main d’œuvre marocaine est lancée, à destination de la Palestine Occupée pour asseoir la politique de colonisation en mettant cette main d’œuvre marocaine face aux palestiniens dépossédés de leurs terres et leurs maisons.

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