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Maroc: les mesures prises par le gouvernement ont eu des répercussions sociales négatives

Le gouvernement marocain issu des élections de 2021 a « choqué » les électeurs et l’opinion publique à travers les décisions qu’il a prises et qui ont eu des répercussions « négatives » sur le plan social, a indiqué le chercheur marocain, Driss El-Ganbouri.

Le nouveau gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch « a choqué les électeurs et l’opinion publique en prenant certaines mesures qui ont des répercussions sociales négatives, comme la limitation à 30 ans de l’âge maximal pour participer au concours de recrutement dans le secteur de l’éducation, une décision qui a beaucoup nui à l’image du gouvernement auprès des citoyens », a souligné Driss El-Ganbouri dans une déclaration à « El-Qods al-Arabi ».

Cette même décision « aura aussi des répercussions dans les années à venir sur le plan social notamment dans le domaine de l’emploi et du marché du travail », a ajouté le chercheur.

Pour rappel, le Parti du progrès et du socialisme (PPS) avait évoqué dans un communiqué que « les secteurs économique, social et culturel ainsi que les populations vulnérables et pauvres ont été durement affectés par les décisions du nouveau gouvernement marocain, dont le programme ne contient aucun élément qui démontre que le gouvernement travaille sérieusement pour répondre aux attentes des populations des zones rurales et montagneuses, écouter les doléances des habitants de ces régions et d’en faire des espaces de création de richesse et d’intégration sociale et économique ».

Le parti marocain tire la sonnette d’alarme quant à « la détérioration de la situation dans les zones rurales et montagneuses, de plus en plus isolées en période d’hiver et de pluies, faisant vivre des dizaines de milliers de familles dans une situation extrêmement difficile au lieu d’un développement durable ».

Le PPS souligne, en outre, que « les habitants de ces zones souffrent toujours de déséquilibres structurels qui concernent les domaines de base tels que l’agriculture, l’éducation, la santé, les routes, les infrastructures, et tous les services publics vitaux, en plus de la baisse des investissements qui ont affecté négativement la compétitivité de l’économie rurale et ses structures productives et sociales et par conséquent le niveau de vie de la population ».

Dans le même contexte, Hassan Abdi, chercheur et enseignant à l’école nationale du Commerce à Agadir a souligné que le régime marocain a préparé un plan visant à « étouffer » les revendications populaires légitimes, en adoptant une politique de « division de la société ».

« Les problème du Maroc sont nombreux au niveau social, de l’emploi, de l’éducation et de la répartition inégale et injuste des richesses », a encore dit le chercheur marocain.

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