Une touriste britannique au nom de Colette Robinson, âgée de 58 ans est retenue par une clinique privée , dénommée Clínica Averroes, depuis le 11 février dernier, après avoir été admise, victime d’une crise cardiaque alors qu’elle profitait de ses vacances au complexe Valeria Medina Club à Marrakech. Pendant son séjour, les médecins lui ont posé un stent et lui ont prodigué des soins médicaux, mais sa situation financière est devenue un obstacle majeur à son départ de l’hôpital.
Le fils de Colette, qui a lancé une campagne de financement pour couvrir les frais, a partagé son angoisse après avoir appris la dette accumulée. Bien qu’elle lui ait proposé de payer la facture en plusieurs versements, la clinique a rejeté la proposition et l’a avertie que sa mère serait arrêtée si elle ne payait pas immédiatement la totalité du montant.
« J’ai comparé les prix au Maroc et je n’ai jamais vu quelqu’un payer autant pour ce type de traitement », a déclaré le fils du touriste au Daily Mail. « Elle continue de recevoir des menaces d’arrestation », a-t-il ajouté, soulignant la situation désespérée dans laquelle se trouve sa mère. La plainte a soulevé des inquiétudes quant à la transparence des tarifs hospitaliers dans le pays du commandeur qui se vante de l’atout de l’hospitalité qu’il offre aux touristes et hôtes de la royauté.
Ce cas a mis en évidence les difficultés auxquelles les touristes étrangers peuvent être confrontés dans des situations d’urgence médicale à l’étranger, en particulier lorsque les coûts des soins dépassent leurs possibilités financières. Le fils de Colette a toujours du mal à réunir les fonds nécessaires à la libération de sa mère, tandis que les autorités locales et la clinique n’ont pas commenté l’affaire.