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La directrice de l’UNESCO à fond avec le Maroc

Même si le Maroc est éclaboussé dans le scandale de corruption d’eurodéputés, appelé Marocgate, il continue de jouir du soutien et de la partialité  de l’UNESCO, dirigée par Audrey Azoulay, également fille du puissant conseiller de Mohamed VI et son père Hassan II. Ainsi, la directrice de l’UNESCO silencieuse au sujet de l’affaire de la marocaine  employée à l’institution onusienne renvoyée il y a quelques semaines pour son appartenance  aux services de renseignements marocains.

Cheffe d’unité administrative à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture Unesco, la Marocaine Wafaa Bernichi avait été expulsée sans aucun commentaire d’Audrey Azoulay, qui aurait du prendre ses distances avec le régime du Makhzen, dont les moeurs politiques et diplomatiques se concentrent sur l’espionnage des pays, institutions et personnalités, même si elles sont alliées.

Ce mardi, la directrice de l’UNESCO accueillait la puissante sœur du roi la princesse Lalla Hasna et  signe un accord de partenariat entre la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine culturel de Rabat et l’organisme onusien.

Ce parti-pris et ce soutien de la directrice de l’UNESCO au Maroc, n’est plus à démontrer, dans la mesure ou quelques jours après l’expulsion de l’espionne de la DGED en l’occurrence Wafaa Bernichi, Audrey Azoulay présidait les travaux de la 17ème session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
La signature ce mardi d’un accord entre l’UNESCO et Rabat, en pleine indignation des pratiques marocaines et ses scandales répétitifs de corruption, et d’espionnage; révèle la partialité flagrante de la fille du Conseiller du Roi et qui tente de blanchir un régime aux abois. Détentrice de trois nationalités (marocaine, israélienne et  française) Audrey Azoulay donne l’impression de présenter ses lettres de créance et d’allégeance au commandeur des croyants, en vue de postuler à un poste politique au sein de son gouvernement, sachant que des bruits avaient circulé sur sa probable nomination à la tête du gouvernement marocain en remplacement du très impopulaire et décrié Aziz Akhannouch. Audrey Azoulay avait été aussi pressentie en été dernier, pour remplacer l’ancien Premier ministre français Jean Castex, selon les médias français.

 

 

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