Au moment où la France prive l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé arbitrairement par l’entité sioniste le 18 décembre dernier, de prendre la parole à l’occasion d’une conférence organisée initialement par la mairie de Lyon autour des accords d’Oslo, le média français inféodé au Quai d’Orsay, interviewait le chef terroriste de l’AQMI, pour la seconde fois en quelques années par Wassim Nasr, le journaliste-maison spécialiste des organisations terroristes surnommées djihadistes par les français lorsqu’ils opèrent en dehors du territoire français.
Selon France 24, Wassim Nasr, réussit à envoyer ses questions au chef terroriste d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Obeida Youssef al-Annabi, successeur de l’ancien chef terroriste Abdelmalek Droukdel.
Dans un précédent article en date du 4 juin 2021, intitulé « Washington, France 24, Abou Oubeida et Larbi Zitout » , Algérie 54 s’était interrogée au sujet d’une interview accordée par le terroriste Abou Obeida Youssef al-Annabi au journaliste-maison de la chaîne française, au moment ou les américains avaient mis sa tête à prix en offrant une récompense de 7 millions de dollars à toute personne fournissant des informations permettant de localiser ou d’identifier , Abou Oubaïda Youssef al-Annabi, successeur du sinistre émir Abdelmalek Droukdel, éliminé par la France, le mois de juin 2020,lors d’une opération militaire effectuée au Mali, et soutenue par les USA .
Il convient de rappeler, que le terroriste Abou Oubeida a été à maintes reprises invité par France 24 pour s’exprimer sur le Sahel , le Mali et l’Algérie, notamment en 2019, lors des manifestations du Hirak.
Si cette fois-ci, le journaliste Wassim Nasr avait envoyé 17 questions au chef terroriste,il en demeure qu’en 2019, il lui envoya 12 questions dans un reportage diffusé par le média du Quai d’Orsay , c’est-à-dire quatre années après sa mise sur la liste américaine des terroristes internationaux.
« J’ai envoyé 12 questions par écrit à des personnes qui ont fait l’intermédiaire » soulignait Wassim Nasr. « Son identité ne fait aucun doute, c’est bien sa voix et le document provient d’un canal médiatique officiel d’AQMI », expliquait Wassim Nasr au sujet de la personne interviewée à savoir Yazid Mebarek, alias Abou Obeida Yousouf al-Annabi, qui prendra les rênes du pouvoir à l’AQMI, cinq mois après l’élimination d’Abdelmalek Droukdel en juin 2020.
Des liens avérés entre les organisations terroristes de l’AQMI et Rachad
Dans le même cadre, il faut rappeler que des documents fuités révèlaient des contacts permanents entre l’actuel émir de l’AQMI, et Larbi Zitout, établi en Angleterre.
Larbi Zitout dont les liens avec le terrorisme avec les organisations soutenant le terrorisme ne sont plus à présenter, a été l’auteur de plusieurs échanges avec le terroriste Abou Abdalilah, un des proches d’Abou Oubeida, chargé de la communication au sein de l’organisation terroriste,en vue de semer le chaos lors de la tenue des marches hebdomadaires durant le Hirak béni, dont l’objectif était de provoquer du chaos .
Jeu trouble de Paris après la fin de l’opération Barkhane
Chassée du Mali et de Burkina Faso, la France miserait-t-elle sur le chaos terroriste? Rien n’est exclu sue ce registre dans la mesure ou après dix années de présence dans la région du Sahel, précisément au Mali, Niger, Burkina Faso et la République Centrafricaine,via les opérations Serval, Barkhane, Takuba Task Force, Sabre et Sangaris, la France n’a jamais réussi à combattre le terrorisme, pire encore Paris payait des rançons aux groupes terroristes pour libérer des otages français, en violation de la résolution onusienne proposée par l’Algérie. Jouer la carte des organisations terroristes pour pérenniser l’instabilité sécuritaire dans la région serait une des cartes françaises dans ce qui est appelé le nouveau redéploiement français pour faire face à la présence de d’autres influences qui gagnent de plus en plus de soutiens chez les populations au détriment de la France.
