A la une, Édito

Les errements du Maghreb Emergent

A en croire Maghreb Emergent, et son rédacteur en Chef Kadi Ihsane, le président de la république Abdelmadjid Tebboune se serait positionné pour la solution sécuritaire au lieu de la position politique allant dans le changement du système de gouvernance.
L’auteur de l’article « Abdelmadjid Tebboune plus près de l’Etat barbouze que de sa « nouvelle république » valide son argument en se référant à la mise en détention de Samir Benlarbi, Karim Tabbou, Khaled Drareni et les déclarations de Mustapha Bouchachi, tous membres d’associations propagandistes financées par le NED, dont Algérietouteheure avait mis à nu les liens avec des ONG et officines hostiles à l’Algérie, comme le Makhzen, le Mossad, le CRIF, et les lobbies néocolonialistes.
Les errements de Maghreb Emergent, sont liés à son statut de média, qui cultive le mensonge par omission, en faisant croire que le Hirak est l’œuvre de certains individus liés à El Isaba et l’Algérie profonde et qui faisaient le forcing pour imposer aux algériens leur projet politique de périodes de transition, où ce qui est appelé la Constituante. Les algériens sont sortis à la rue pour dénoncer le fait accompli d’un 5ème mandat, et ont exprimé leur attachement à la solution constitutionnelle, ayant permis la tenue d’une présidentielle libre et transparente, ayant permis à Abdelmadjid Tebboune d’être élu par le peuple, à savoir celui des zones d’ombre et non des locataires des salons feutrés d’Alger.Le 12 décembre 2019, a mis fin au règne des groupuscules, et la mise en place d’un nouveau mode de gouvernance permettant à toutes les franges de la société algérienne, de s’impliquer dans le devenir de l’Algérie, et le débat et l’enrichissement de la mouture sur la révision de la Constitution , seront une opportunité inouïe pour édifier la nouvelle république.

Les médias de la discorde et la division de l’Algérie, dont Maghreb Emergent, Radio.M et auparavant Huffpost Maghreb, dirigé aussi par Kadi Ihsane, dont les sponsors traversent une période difficile, dans le sillage de l’élection d’Abdelmadjid Tebboune, jouent comme à l’accoutumée sur cette aberration stéréotypée de supposées divergences entre l’ANP et la Présidence de la république.
Le dernier édito de la revue ‘El Djeich »    révélant un appui totale de l’ANP au président Abdelmadjid Tebboune, quant à sa feuille de route de sortie de crise multidimensionnelle, dont la responsabilité incombe à l’Etat profond, El Isaba, et les associations et médias qui leur sont inféodés ; a mis fin aux dernières illusions de la thèse que défend Maghreb Emergent.
En citant Djillali Sofiane, Maghreb Emergent aurait dû nous dire pourquoi ce dernier a été honoré par une ONG américaine, qui soutenait le démantèlement des Etats et leurs armées, comme ce fût en Irak et la Libye.

Maghreb Emergent aurait dû nous en parler de la collusion entre des prétendus démocrates comme Bouchachi, Benlarbi et l’obscurantiste Ali Benhadj, l’un des responsables de la décennie noire.

En conclusion, ceux qui ont misé sur le pourrissement et le chaos en Algérie, ont bel et bien échoué, le peuple a choisi son président, et le reste n’est que de la spéculation de sulfureux médias, qui tentent bien que mal de plaire à leurs employeurs de l’autre rive de la Méditerranée. A bon entendeur

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires