Par Djeha
Il eut été plus simple et plus conforme au respect de la liberté d’expression que la Moldavie, comme du reste les autres pays européens « libre et démocratiques », laisse accessibles toutes l’information, aussi bien celle qui vient de Russie que celle qui vient de l’Union Européenne et des Etats-Unis ainsi que de Mars, de Vénus, de Jupiter…
Ainsi, c’est le citoyen moldave qui reste libre de disposer de sa capacité d’appréciation et d’évaluation de ce qui vérité et de ce qui est propagande.
Interdire l’accès à l’information, c’est faire de l’Etat moldave, comme l’ont fait les Etats Européens unis contre la Russie, un parrain, une sorte de protecteur unique juge de ce qui doit être porté à la connaissance des citoyens et ce qui doit leur être soustrait pour leur bien, car seul l’Etat est garant de la vérité qui doit être diffusée.
N’y aurait-il pas un qualificatif approprié pour ce genre de régime ?
De février à décembre, le gouvernement moldave sous pression de Washington et de son larbin bruxellois a mis du temps pour se résoudre à prendre cette décision.
L’Union en cours de démembrement avancé s’est contentée de tenir la Moldavie pour un candidat qui a vocation à l’intégration. Combien de pattes a-t-il fallu graisser pour placer ce pays sur liste d’attente?
