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Mélenchon le soumis œuvre à la soumission de la France au Maroc 

Mélenchon

Par Khider Mesloub

Mélenchon, ce politicien assoiffé de pouvoir, ne rechigne jamais pour encenser les puissants. Flatter servilement les sommités présidentielles et royales. Notamment « sa majesté » le roi du Maroc, Mohamed VI. 

Le candidat malheureux à la magistrature suprême française, Mélenchon, s’est rendu récemment en visite au Maroc, son pays natal, pour soutenir le roi. Évoquant la gestion du séisme par le régime du Makhzen, le lèche-babouche Mélenchon a déclaré : « le Maroc s’en est sorti admirablement et nous autres Français avons des leçons à prendre ici ». Quelles leçons ? Des leçons de servilité, à l’exemple de sa personnalité marocaine jamais guérie de son atavique obséquiosité qu’il entend transmettre aux Français, voire à tous les peuples ?

Avec sa panégyrique déclaration encensant la monarchie marocaine, le caméléon Mélenchon semble s’être converti à la royauté, en particulier marocaine, érigée en modèle à suivre. 

Au reste, lors de son séjour royal au pays de la soumission institutionnalisée, au cours de sa prise de parole face à la presse, sur le dossier du Sahara occidental, le leader des soumis au capital hexagonal n’a pas manqué d’encenser la diplomatie marocaine, jugée « très efficace », car elle a mis sur la table des propositions « intéressantes », lesquelles « doivent être considérées ». Et, donc, auxquelles il faut s’aligner, selon le parrain de la NUPES. 

Interrogé sur la question du Sahara occidental, Mélenchon a d’abord expliqué qu’il s’agit d’une « question épineuse dans les opinions publiques marocaines. Tout le monde au Maroc se sent investi dans la Marche verte et la continue dans son esprit et même ceux qui aiment le Maroc, même si des fois ils sont tenus par une certaine discrétion, n’en pensent pas moins ». Avant d’inviter le gouvernement de son pays, la France, à réviser sa politique sur la question du Sahara occidental. Car il existerait, selon Mélenchon, des « paramètres nouveaux auxquels les Français devraient, sans doute, réfléchir avec plus d’attention. La prise de position des États-Unis d’Amérique, d’Israël et de l’Espagne a modifié le regard que le monde porte sur cette question. Je souhaite que mon pays le comprenne et que dans tous les cas on n’en fasse pas un sujet de querelle avec les Marocains ». En termes plus clairs, le leader des soumissions tous azimuts, Mélenchon, demande un alignement sur les positions des États-Unis et d’Israël.

L’ancien sectateur du « Grand soir », devenu grand amateur des soirées mondaines, peut fêter son ralliement à la cause monarchique marocaine avec son ami le roi Mohamed VI dans une discothèque de Paris.

Soumis servilement à la « cause nationale » marocaine, notamment sur la question du Polisario, le leader de LFI semble œuvrer avec dévotion et abnégation, à l’instar de nombreuses personnalités politiques et médiatiques franco-marocaines, à soumettre la politique étrangère du Quai d’Orsay au Makhzen.

 

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