Le vice-président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Moncef Bouderba, a plaidé, ce dimanche, pour un retour à la normalité des relations internationales et aux standards de fonctionnement internationaux afin d’éviter un certain nombre de problèmes, dont l’approvisionnement en matière première.
Premier convive de la semaine de l’émission « L’invité du jour » de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Bouderba a indiqué qu’il est temps de mettre fin aux mesures préventives prises pour mettre de l’ordre dans le commerce international et le commerce extérieur, avec les partenaires étrangers des industriels algériens, et ce, dans le but de ne pas perturber l’approvisionnement en matière première.
« Je pense que l’activité économique aujourd’hui est bien maîtrisée, car les tricheurs ont été identifiés en 2023 et en 2024. Ainsi, l’ordre a été établi et je pense qu’on peut passer à une vitesse supérieure, c’est-à-dire, revenir à des standards de fonctionnement qui sont les standards internationaux », a expliqué l’intervenant avant d’ajouter « Il faut faire confiance à la relation banque-entreprise-institution de l’État et revenir à un dialogue franc, honnête et transparent pour passer d’une économie rentière, opaque, à une économie totalement libérée des lourdeurs administratives, des décisions bureaucratiques qui sont contre-productives ».
Reprenant une déclaration du Premier ministre, Sifi Ghrieb, faite samedi lors de sa visite à la Foire de la production algérienne (FPA), où il avait dit que le gouvernement et les institutions de l’État doivent accompagner les opérateurs économiques, le vice-président de la CAPC a assuré que le meilleur accompagnement, dont les industriels peuvent bénéficier aujourd’hui, est l’allègement législatif de toutes les lenteurs bureaucratiques.
Invité à commenter l’annonce faite par M. Ghrieb, lors de la même occasion, concernant le lancement prochain du Réseau national de certification et d’accréditation, dont la création se fera en coordination avec les ministères du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, et du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, M. Bouderba a indiqué que les organisations patronales doivent y être associées.
« Nous devons siéger dans ce genre de commission parce que nous avons des choses à dire sur le plan du fonctionnement de notre économie. Si nous devons participer à une stratégie économique dans laquelle les objectifs sont tracés par le gouvernement, nous devons apporter les propositions adéquates pour non seulement consolider le front intérieur de notre économie, transformer un petit peu les mentalités de notre pays et surtout se projeter à l’exportation », a-t-il expliqué.