Contribution

Les Musulmans de France sont-ils les Juifs d’hier ?

Musulmans de France

De la bouche de Alain Bauer un criminologue français, spécialiste sur les questions de sécurité et de terrorisme : Les musulmans sont les premières victimes du terrorisme djihadiste dans le monde. Paradoxalement, nous sommes des victimes résiduelles » ? 

90% On l’oublie parfois mais les musulmans du monde entier payent un colossal tribut au terrorisme djihadiste. Malgré l’onde de choc des derniers attentats, la réalité des chiffres est là. Pour une fois, soyons du bon côté de l’Histoire !

La France contre attaque l’Islam sous prétexte de faire respecter « la laïcité ». Jusqu’où ira cette lutte contre l’Islam qualifié de « radical » ?

Les médias français n’hésitent pas à attaquer l’Islam à la moindre occasion au sujet de la liberté d’expression et de la presse.

Il n’y a pas un seul jour sans un débat ou une polémique au sujet du port du voile ou la pratique de l’Islam dans la République. Nous apprenons en même temps du président de l’Observatoire national contre l’islamophobie, Abdallah Zekri, que les attaques antimusulmanes en France ont bondi de 54% en 2019. Il y avait eu 100 attaques contre des Musulmans en France en 2018, et le nombre est passé à 154 en 2019.

L’attaque d’une mosquée à Bayonne le 28 octobre dernier que les responsables politiques ont refusé de qualifier d’« attentat » n’était que la conséquence directe des discours, décisions et actes anti-Islam des hommes politiques et intellectuels français.

Nous démontrerons à travers trois exemples concrets l’islamophobie grandissante dans un pays en plein recul dans le domaine des droits de l’homme, ce qui met en péril l’avenir des millions de Musulmans en France.

Droit au « blasphème » dans l’affaire Mila

Tout a commencé lorsqu’une lycéenne lesbienne qui s’appelle Mila a posté sur Instagram une vidéo où elle insulte gravement l’Islam et le Coran. La vidéo est vite devenue virale tout en constituant un débat national au sujet des limites de la liberté d’expression et du droit au « blasphème ».

Lorsqu’une enquête a été ouverte contre Mila pour « provocation à la haine à l’égard d’un groupe de personnes, à raison de leur appartenance à une race ou une religion déterminée », le parquet de Vienne a estimé que c’était « une opinion personnelle, pas de volonté d’exhorter à la haine ou la violence ».

Ce n’est pas la première fois que l’Islam, son prophète Mohamed (qsssl) et le Coran sont lourdement insultés en France. Alors que beaucoup sont Mila ou Charlie, lorsqu’une jeune femme voilée comme Mennel Ibtissem – l’ex-candidate de « The Voice » -est discriminée pour son voile, où sont-ils ses soit disant musulmans intellectuelles pour la soutenir ?

Dans le même temps, nous apprenons qu’un pompier blessé qui avait insulté le président Emmanuel Macron est suspendu de ses fonctions.

Et que dire de la résolution qui a été adoptée en décembre dernier pour élargir la définition de « l’antisémitisme à l’antisionisme », empêchant toute critique d’Israël ?

Proposition de loi contre le communautarisme et plan gouvernemental de lutte contre « l’Islam radical »

Un autre exemple flagrant de la guerre lancée par la France contre l’Islam est la proposition de loi constitutionnelle qui a été déposée devant le Sénat par la majorité sénatoriale de droite. Elle vise à garantir la prééminence des lois de la République face aux « revendications communautaristes » de dérogations pour « des motifs d’origine ou de religion ».

Le texte comporte deux articles. Selon le premier « nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect de la règle commune ». Le second article impose aux partis et groupements politiques de respecter « la laïcité » tout en empêchant tout financement de partis « communautaristes » ou de leurs candidats.

De plus, Macron devrait annoncer à la fin du mois de février « le plan gouvernemental de lutte contre l’islam radical et les communautarismes ».

Même si pour l’instant les contours de cette proposition de loi contre le communautarisme et le plan gouvernemental contre « l’islam radical » sont flous, de nombreuses questions épineuses vont revenir à l’ordre du jour comme les conditions d’interdiction du port du voile, le menu sans porc dans les écoles ou encore le port du burkini dans une piscine municipale.

Rejet de naturalisation pour des citoyens musulmans d’origine turque

Les citoyens d’origine turque ont déjà commencé à vivre les conséquences de cette islamophobie montante en France. La turco phobie va d’ailleurs de pair avec l’islamophobie puisque beaucoup associent la Turquie avec l’Islam.

C’est ainsi qu’un citoyen turc de 47 ans vivant en France depuis 43 ans, Murat Büyük, s’est vu refuser la nationalité française pour une raison extrêmement surprenante. Les autorités françaises prétextant son « engagement politique envers son pays d’origine » (alors qu’il ne fait partie d’aucun parti ou groupe politique turc) ont écrit dans leur courrier de refus que ceci empêcherait « son loyalisme envers la France et ses institutions ».

Les motifs avancés dans le courrier de refus de naturalisation de l’épouse de Murat Büyük sont encore plus choquants. Les autorités françaises l’ont informée que puisque son époux a « un engagement politique envers son pays d’origine » et qu’elle a « une communauté de vie effective avec lui », elle ne peut, selon elles, « ignorer l’engagement politique de son époux, auquel elle souscrit pour le moins implicitement ». Cela revient à dire qu’elle ne peut acquérir la nationalité française pour « les opinions politiques de son époux ». Comment une telle situation peut-elle être possible dans une démocratie censée représenter un modèle pour le monde entier ?

Le sentiment d’incompréhension vécu par ce couple turc modèle, qui n’a aucun casier judiciaire, qui paie ses impôts régulièrement, qui parle et écrit parfaitement bien en français et qui ne bénéficie d’aucune aide de la France, était grand. Ce qui posait problème dans leur dossier était sans aucun doute leur origine turque mais aussi leur religion.

Voilà à travers ces trois cas précis, nous voyons que la lutte contre l’Islam n’est plus dans des paroles et actes individuels mais bel et bien dans des démarches étatiques. On peut finalement se demander si tous ces débats et efforts contre l’Islam ne sont-ils pas simplement une tentative de distraire la population tout en dissimulant les échecs politiques et économiques du gouvernement ?

La  France face à son histoire jalonnée de racisme

Depuis des mois, la France attendait un positionnement clair et franc du président Emmanuel Macron sur la question de la laïcité.

Et ce n’est que ce mardi, depuis Mulhouse (nord-est), que le chef de l’Etat a choisi de répondre, non pas pour réaffirmer ce principe républicain, mais pour pointer du doigt un prétendu « séparatisme islamiste » duquel il souhaite sauver les Français.

Dans un contexte politique déjà très troublé par les violences policières et la répression parfois démesurée des manifestations, Emmanuel Macron a donc choisi de s’immiscer dans la gestion du culte musulman.

Emmanuel Macron, pointe du doigt un « statut d’exception pour les musulmans, puisqu’on définit des politiques et des lois qui les visent spécifiquement ».

En réalité, ces annonces s’inscrivent dans la continuité de nombreuses déclarations émanant de la présidence et du gouvernement français.

La logique du soupçon et la fabrication d’un ennemi de l’intérieur.

Fin 2019 déjà, après la tuerie de la préfecture de police de Paris, le chef de l’Etat avait appelé à « bâtir une société de vigilance » pour repérer les signes de radicalisation, tandis que le ministre de l’Intérieur avait été encore plus loin, désignant le port d’une barbe ou une simple conversion à l’Islam, comme « signaux » potentiels de radicalisation.

Christophe Castaner affirmait même sur son compte Twitter que la « déscolarisation, l’économie parallèle et les inégalités femmes/hommes » était inhérentes à ce qu’il qualifie d’« islamisme » et qui, selon ses propres termes, « veut se substituer au modèle républicain » français.

Sur les réseaux sociaux, l’avocat « Cédric Mas » avait immédiatement réagi en dénonçant « la fabrication d’un ennemi de l’intérieur par un appareil politique contesté pour ses échecs réels à régler les vrais problèmes des Français ».

Et pour cause, il n’est pas le seul à dénoncer les dérives du pouvoir en place et ses capacités à désigner les musulmans comme de potentiels ennemis.

Dans son livre « Ennemis d’Etat », l’avocat parisien « Raphaël Kempf » relate également la manière dont la France utilise des lois d’exception pour couvrir ses abus.

lL y explique en détail comment ces lois, « votées dans l’émotion, donnent un pouvoir extraordinaire à l’Etat, à la police et au ministère public pour réprimer des adversaires politiques avant de cibler, peu à peu, tous les citoyens ».

Il estime qu’à « la faveur de l’Etat d’urgence déclaré en 2015 puis de sa transposition dans le droit commun en 2017 », la France a instauré une « logique du soupçon ».

Lors de perquisitions, désormais appelées « visites domiciliaires », et fondées sur « un soupçon » souvent irrationnel de radicalisation, l’avocat explique que la plupart du temps, « les forces de l’ordre constatent que la personne a telle ou telle lecture » et alimentent simplement les fichiers des services de renseignements en l’absence d’infraction.

Rare sont ceux qui saisissent la justice pour obtenir réparation pour le préjudice et l’humiliation provoqués par ces procédures.

L’agenda présidentiel est bien loin des préoccupations des habitants des quartiers populaires !!

Malgré son discours empreint d’une volonté certaine de vouloir contrôler le culte musulman, Emmanuel Macron s’est confronté à la réalité, au moment d’aller à la rencontre des habitants.

Alors que la visite du chef de l’Etat à Mulhouse était placée sous le signe de la lutte « contre le séparatisme islamiste », les citoyens qui ont pu approché Emmanuel Macron l’ont rapidement interpellé sur les vraies questions inhérentes à leurs difficultés quotidiennes.

Au programme: chômage, précarité, retraite, budgets des associations…

Une preuve flagrante que l’agenda présidentiel est bien loin des préoccupations des habitants des quartiers populaires !!

Une politique, par moment encore pire que celle des fascistes allemand

Voilà quelques-unes des nombreuses questions auxquelles je tente de répondre, sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la politique raciste de la France. Faisant aujourd’hui, des musulmans de France une catégorie à part de la population française.

Une politique se rapportant à la période troublée de l’occupation allemande,  où le régime de Vichy avait édicté plusieurs lois sur le statut des Juifs, appelé communément « L’État contre les juifs » ! Applicable à l’Algérie, aux colonies, pays de protectorat et territoires sous manda.

En réalité, cette situation a engendré une nouvelle occupation, par moments encore pire que celle des fascistes allemands ! Emmanuel Macron et son gouvernement  s’emploient dans une guerre qui continue de fournir des preuves et jette une lumière crue sur les rouages de la machine de mort française de conspiration judéo-maçonnique, sans état d’âme ! Voulant tout simplement voir leurs vieux rivaux, les musulmans à genoux !

L’on comprend pourquoi nos intellectuels sont-ils en guerre contre l’Islam ?

Cette vérité incontestable a de quoi inquiéter les musulmans et à ce poser un mot sur ce danger sur les complicités qui contribuent à assurer une audience à ces personnages machiavéliques. Avec ce que l’on sait aujourd’hui de leur alignement sur Israël et les néoconservateurs, on en déduit aisément qu’ils ne sont pas arrivés sur ce terrain par hasard, par erreur !

N’est-il pas remarquable, par exemple, que les critiques acerbes de Kamel Daoud contre l’islam et le noble Coran ! Soient intimement liées aux rôles des fils de Sion et aux francs maçons !

L’hostilité systématique à l’égard de l’islam est très anciennement ancrée dans la pensée de cette frange d’intellectuelles musulmans d’essence judéo-maçonniques faussement converti à l’islam, elle prend sa source dans l’esprit de la conversion du kabbaliste « Sabbataï Tsevi », présenté comme leur inspirateur, et qu’eux-mêmes le considèrent ainsi.

Faut-il rappeler ici, les musulmans en France  n’ont nullement besoin d’avocats. Dans leur grande majorité hostiles à la montée réelle de l’intégrisme, ils placent leur combat sur le terrain de la défense d’un islam vrai, moderne, tolérant, tout en restant fidèle à la source.

En attendant, les faux jetons  sont considérés comme ils peuvent l’être des écrivains et journalistes d’expression française contemporain les plus talentueux du monde. Et si ces « Marionnettes » ont cette influence, c’est qu’ils peuvent compter sur de solides soutiens dans les médias mensonges françaises.

En effet, ces gardiens de la bête sont toujours prêt à falsifier l’histoire, à dénigrer leur religion leur pays et leur gouvernement, si cela peut leur apporter une minute de « gloire » à la télévision, à la radio française ou à la presse écrite.

Ils sont une bénédiction pour ce milieu sioniste où il fallait des « bougnoules de service ». Ils ont un profil idéal pour professer la haine du musulman,  qui, de leur point de vue, sont indignes de la démocratie et ne sauraient rien en faire sinon élire des terroristes à leur tête, la haine des réformistes qui, prétendent-ils, n’auront de cesse que lorsqu’ils auront islamisé les nations musulmane.

S’ils se conduisent de la sorte, ce n’est nullement par conviction, mais parce que c’est l’islamophobie qui paie en ce moment ! Ils portent facilement le jugement et la condamnation sur les autres parce qu’ils ont la haine en eux ! Qu’ils prennent soin de déverser devant des Co-invités triés sur le volet et aussi acharnés qu’eux ! On connaît aussi leur engagement en faveur de la politique israélienne et contre le peuple palestinien, leur acharnement contre les croyants et j’en passe. Il s’agit là du stade suprême de la complicité.

Le jour où cette vérité que ne conteste que les « agents d’influence » de la désinformation sera admise par la presse écrite et les médias mensonges en Algérie comme en France , ces « vendus intellectuelles » apparaîtront sous leur vrai visage : ( celui des complices de bien des crimes de masse, de bien des crimes contre l’humanité, et les receleurs des spoliations qui en découlent. )

Il convient toutefois ne pas négliger cet aspect qui influe par bien des égards sur la politique extérieure des États notamment de la péninsule arabique et maghrébine au premier rang desquels on peut compter l’Algérie .

Cela ne fait aucun doute, de nombreux acteurs algériens francophone agissent masqués, de manière anonyme ou par procuration à instauré le chaos à l’intérieur de pays ?!
Cela semble aller à l’encontre de leur argument voulant qu’ils tiennent à aller au fond des choses. Il convient à cet effet, de s’interroger sur la filiation théologique de ces communautés d’élites établies en France et ceux qui ont été privés de leurs droits?
En effet, cette vision de la chose fournit une couverture pour entretenir des relations qui, en d’autres, circonstances, pourraient être considérées comme suspectes, voire illégales ?
C’est ainsi que, par des trahisons de l’élite du pays d’un côté, et par l’aide des francs maçons français de l’autre, ces  intellectuels faux jetons en acceptant cet état de fait pourraient installer leur chaos dans leur pays sans ce rendre compte ?!

Dans cette contribution j’ambitionne d’apporter, avec beaucoup de courage, une parcelle de vérité dans un océan de mensonges et de désinformation.

Tout le monde peut constater au quotidien au point que ça en devient caricatural que chaque fois que quelqu’un est disposé à dénigrer la religion des musulmans et à vanter les mérites de la civilisation occidentale, il est accueilli avec force compliments sur tous les plateaux de télévision française en particulier.

A contrario, quiconque prend la défense des musulmans croyants et critique le régime en est aussitôt banni !

« La raison de répondre à ces ignominies, notre admiration à notre religion et notre nation algérienne »

A n’en point douter, le comportement et les politiques malveillantes de la France, associés à son arsenal nucléaire clandestin, [d’élites musulmane vendues] en ont fait la menace la plus grave et la plus immédiate à laquelle soit confronté aujourd’hui les musulmans de France.

La  raison aussi pour laquelle,  nous répondons à ces politiques agressives et malintentionnées est notre amour pour notre religion, notre nation

Nous ne laisserons jamais la place à ceux qui utilisent le terrain offert par la démocratie pour empoisonner la religion d’Allah qui est l’Islam avec leurs mensonges et calomnies. Nous expliquerons ces problèmes, répondrons aux accusations, frapperons le visage s’il le faut de ceux qui le calomnieront et les renverrons aux événements de l’histoire.

 

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