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Les néo-nazis et les terroristes du MAK autorisés, les patriotes algériens interdits: le préfet de police de Paris Laurent Nunez et sa gouvernance fasciste

Il y a des signes qui ne trompent pas, la France bascule dans le fascisme, le racisme  l’islamophobie, la russophobie et bien entendu l’algérophobie. Le mois dernier, le président français Emmanuel Macron a été filmé entrain de chanter dans la rue des chants fascistes avec des jeunes de l’extrême droite quelques heures après la diffusion de son allocution sur la réforme des retraites .

Ce lundi 8 mai , Macron rendait hommage aux français victimes du nazisme. Une image qui symbolise bien ce qui s’est passé le 8 mai 1945, ou des dizaines français sont sortis dans les rues de Paris et autres villes françaises célébrer la victoire contre le nazisme, l’armée française massacrait 45000 algériens à Sétif, Kherrata et Guelma, sortis également pour célébrer la victoire et l’indépendance promise par le colonisateur français.

Ce lundi 8 mai 2023, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez interdit aux patriotes algériens d’organiser un rassemblement pour rendre hommage aux victimes du génocide français à l’occasion du 78 ème anniversaire des massacres de Setif, Kherrata et Guelma, et autorise 500 néonazis se balader dans Paris en toute quiétude. Et comme disait un internaute français « Les casseroles sont manifestement plus dangereuses que les bruits de bottes… » D’ailleurs, l’illustre reporter et journaliste français Jacques-Marie Bourget, a déjà évoqué le profil du préfet de Police de Paris, Laurent Nunez, élevé dans la nostalgie de l’Algérie française

Jacques- Marie Bourget revient dans son article sur une lettre scandaleuse écrite par le préfet de police de Paris Laurent Nunez à un groupe de citoyens algériens ou franco-algériens, vivant en France et soucieux, par une manifestation symbolique,prévue le 19 mars dernier, à l’occasion de la fête de la Victoire, de montrer leur « désapprobation de cette diffamation » dont souffre leur pays d’origine. Le 14 mars le « Collectif unitaire Franco-Algérien » déposait à la préfecture de Paris une demande afin de manifester le 19 mars place de la République. Rien que de très banal puisque cette même place sert d’open bar à des groupes qui, eux, manifestent contre le gouvernement algérien, ce qui est leur droit. Pouvait-on croire.

Car la réponse est non. Il est bien vu, par la France, de venir secouer des oriflammes sous la statue de la République pour réclamer la mort de la république algérienne. Mais interdit de la soutenir. Pire, dans son courrier le préfet Nunez, il est vrai élevé dans la nostalgie d’une Algérie pays perdu, ose écrire les mots suivants : « Considérant que plusieurs rassemblements contre le régime algérien en place se dérouleront quant à eux également le 19 mars… ». C’est « non » car on ne peut soutenir « le régime algérien ». Vous avez bien lu : le « régime », comme celui de Vichy…

Une semaine juste après l’interdiction du rassemblement des patriotes algériens sur la place de la République à Paris, par le Préfet de Police, pour célébrer la date du 19 mars et les accords d’Évian, et au milieu du chaos que la France est en train de vivre, le groupe des traîtres(néo-harkis) à la nation algérienne vient de montrer, encore fois, à ceux qui avaient encore des doutes, que c’est aussi le Makhzen qui signe sa feuille de route.

En effet, ce dimanche 26 mars, la place de la République a été nettoyée du sang et des débris des affrontements policiers de la semaine, pour la rendre propre aux ennemis du  Peuple algérien.

Le régime colonial ne peut  se passer des manifestations d’indigènes autoproclamés représentants des algériens, pour les besoins d’un système qui n’a rien plus rien à donner au peuple français en dehors de la misère, des gaz lacrymogène et la matraque du 49.3.

 

 

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