Comme souligné par Algérie54 , dans deux articles distincts dont celui intitulé « La diplomatie clandestine à la «Fronçaise» du «Petit» Frédéric« , et « Sahel Intelligence: Encore et encore des mensonges sur l’Algérie« , les plans de dislocation de l’Etat national en Algérie prennent d’autres dimensions et diversité d’actions, comme l’indique parfaitement la dernière action de créer une entité néo-indigène, appelée PADA. Une création annoncée le mercredi premier novembre dernier, coïncidant avec la date fort symbolique du déclenchement de la glorieuse Révolution du premier novembre. Une création qui nous rappelle l’attentat terroriste perpétré le 1er novembre 1994 par l’organisation terroriste du GIA, à Sidi Ali dans la wilaya de Mostaganem, le premier novembre 1994, dont les victimes furent les enfants martyrs de scouts musulmans venus commémorer l’évènement, et se recueillir sur nos glorieux Chouhadas.
Aujourd’hui, plusieurs questions entourent la création de cette entité par un groupuscule de néocolonisés, dont le travail jusqu’à ce jour consistait à servir de supplétifs aux plans d’officines hostiles à l’Algérie et à ses institutions.
Le prouve clairement cette annonce de la naissance à Paris d’un groupuscule, nommé PADA (dont les membres sont déjà connus pour leur proximité avec les régimes d’apartheid sioniste et féodal du Maroc) et des nostalgiques de l’Algérie française, comme le montre la chaîne Youtube « Alternatv » de Rabah Moula, établi au Canada et lié aux organisations terroristes du « MaK et Rachad », agent indigène de désinformation en service commandé par l’impérialisme international. Rabah Moula, animateur d’une chaîne Youtub au Canada, est d’ailleurs connu depuis très longtemps pour son investissement sans limite du côté des forces coloniales.
Cette annonce effectuée le 1er novembre 2023 chez l’ancien colonisateur est une manière de s’attaquer à la glorieuse Révolution algérienne, en violation à la mémoire des millions de martyrs qui ont payé de leur vie pour l’indépendance de l’Algérie.
Cette déclaration de guerre par ces « néoharkis » survient au moment où la répression en France bat son plein (arrestation massive de militants indignés, salariés criminalisés, libertés publiques envolées, enfants réprimés et incarcérés, amendes de 135 € pour les manifestants, criminalisation de la solidarité avec le peuple palestinien, …etc.); mais aussi au moment où l’agresseur sioniste extermine le peuple palestinien, avec le soutien indéfectible de la France, qui prétend défendre les « Droits de l’Homme » et la « liberté d’expression ».
Ce groupuscule qui ne semble nullement préoccupé ni par les droits-sociaux (qui ont déjà été effacés par la bourgeoisie néolibérale en France), ni par le génocide en cours à Gaza, a été actionné pour faire diversion, et diriger les armées « démocratiques » qui bombardent le peuple palestinien vers l’Algérie. Sans honte, et sans aucune retenue, ces déchets de la politique coloniale osent encore afficher le slogan mourant de la « démocratie » du génocide, qu’ils prétendent exporter en Algérie à partir des places qui portent encore les noms des généraux français ayant exterminé plus de 6,5 millions d’Algériens depuis 1832.
Leur apparition n’est pas anodine : elle survient au moment où un dirigeant israélien a proféré des menaces claires à leur encontre s’ils ne se bougent pas pour inverser la tendance du soutien du peuple algérien à la Palestine, en précisant qu’en cas d’échec de leur travail de destruction du pays : « Vous le regretterez, Israël va révéler au grand jour tous vos dossiers et tous vos scandales; Israël ne peut jamais être trahi, bande de traîtres ! C’est nous qui vous avons faits et qui vous avons soutenus». Il ajoute : «Nous vous avons consacré un budget colossal et vous avons assuré une formation [militaire]» et de préciser : «Nous n’avons que faire de vos articles et de vos publications sur les réseaux sociaux, sortez dans les rues, organisez des marches et brandissez le drapeau de l’Etat d’Israël !»
Dans le même cadre, il faut noter que l’un des animateurs de ce groupuscule n’est autre que Lyès Djebaïli, un agent israélien, qui est venu au secours du Makhzen, en justifiant le bombardement des routiers algériens par l’armée royale du Maroc en novembre 2021. Dans un post en date du 5 novembre 2021, ce néo-harki parisien se demandait ce que faisaient les camions algériens au Sahara occidental colonisé par le Maroc.
C’est un ami d’Ali Djoudi, dirigeant de l’organisation inféodée au terrorisme international appelée « Riposte Internationale », et promoteur des complots terroristes du « MAK » et de « Rachad », au service des généraux génocidaires de l’armée sioniste. C’est un partenaire de Sanhadja Akrouf (la pseudo-militante féministe affiliée à la gauche coloniale française), une psychopathe de la place de la République, qui milite depuis longtemps pour la destruction de l’Algérie par le canal de la « démocratie » dont le peuple est actuellement d’ailleurs privé en France. Ce qui trahit leurs slogans, ce sont les interdictions officielles de manifestations en soutien au peuple palestinien, alors que leurs groupuscules sont autorisés à crier publiquement leur haine en France contre le peuple algérien.
Sanhadja Akrouf et Lyès Djebaili sont les animateurs, en indigènes éclairés, du meeting colonial du 26 février 2022 de toute la gauche française rassemblée contre le peuple algérien, à la bourse du travail à Paris. Sanhadja Akrouf est aussi cette serveuse de la politique indigène, présente à la séance d’appel à la guerre contre le peuple algérien (organisée par Marie Georges Buffet, députée PCF) et lancé à partir de l’Assemblée Nationale Française, le 15 octobre 2021.
Ce serviteur des colons fait des voyages entre Malte et Ankara, qu’il n’hésite pas à partager publiquement, ce qui expliquerait sa proximité avec les groupes terroristes du MAK et de Rachad. Quel est l’intérêt de celui qui fait des salamalecs du Ramadhan, pour se prendre en photo devant une synagogue à Malte ? Quel est le message envoyé à travers cette photo, si ce n’est l’alimentation de la guerre du choc des civilisations ?
Ces deux collabos, sinistres personnages au service du régime génocidaire contre le peuple palestinien, sont au centre de la nébuleuse du complot qui se trame dans le dos de l’Algérie. Incapables de faire barrage, chez leurs maîtres en France, au fascisme généralisé qui s’étale devant les yeux du monde entier, ces « clochards » de la politique indigène s’attachent à la destruction du peuple algérien. Voilà les raisons pour lesquelles les hauts gradés militaires de l’état génocidaire qualifient les palestiniens « d’animaux ».
Les drames humanitaires inégalés depuis la deuxième guerre mondiale, infligés impunément au peuple palestinien aujourd’hui, nous permettent de dire à ces personnages complotistes hideux, ainsi qu’à tous « les civilisateurs » ONGistes du commerce de la « démocratie » et des « Droits de l’Homme », qu’ils peuvent ranger leurs slogans creux de cette manipulation. Les peuples qui survivront à la catastrophe mondiale qui nous guette, sont ceux peuples qui ont des armées fortes et puissantes, pour faire face au projet impérialiste génocidaire de l’occident.
