Même l’agression sioniste sur la bande de Gaza, n’a pas empêché l’Etat profond français de s’attaquer à l’Algérie et son président. Ce vendredi 27 octobre, c’était autour de l’animatrice d’Europe1 Catherine Nay, de reprendre la campagne haineuse menée contre l’Algérie.
L’animatrice Catherine Nay qui critique la politique algérienne de soutien au peuple palestinien contre le génocide perpétré par l’entité sioniste contre les gazaouis, en évoquant l’organisation de manifestations pro-palestiniennes au moment ou son pays les interdit, pour ne pas froisser l’agresseur sioniste. L’animatrice indiquent que le président français Emmanuel Macron avait de nouveau adressé une invitation au président de la république Abdelmadjid Tebboune à l’occasion de l’audience accordée au nouvel ambassadeur de France à Alger. une invitation qui selon elle risque de perturber le processus de réchauffement des relations entre Rabat et Paris, et de remonter le roi Mohamed VI. Une analyse somme toute débile, qui démontré le niveau et la profondeur de cette pseudo- élite française et ses sulfureux médias « bouffés par les évènements que connaît le monde via le conflit ukrainien et aujourd’hui l’agression sioniste contre Gaza. Depuis le début des hostilités armées en Ukraine, et puis les derniers évènements liés au génocide du peule palestinien à Gaza, l’Etat profond français et ses médias supplétifs nous confirment cette hautaine politique d’hégémonie néocoloniale, qui se heurte aujourd’hui à la révolte des peuples. Ce que vit aujourd’hui, les gazaouis, les algériens l’ont vécu le 8 mai 1945, ou 45000 algériens sont morts en martyrs en une seule journée, celle ou le monde libre célébrait la victoire contre le nazisme et fascisme. 9 ans plus tard, les algériens parachèvent ce processus de libération en déclenchant la guerre de libération. Aujourd’hui, nos frères palestiniens vivent le même scénario, et leurs sacrifices vaincront la colonisation et le fait accompli imposé par les sionistes et la complicité de la communauté internationale incapable d’appliquer le droit international.
Pour ce qui est de l’invitation du président français Emmanuel Macron, il est clair que le président Tebboune a clairement affiché sa réponse, dès son retour de ses visites en Russie et en Chine, en annonçant que son séjour ne sera pas touristique, ou une simple balade aux Champs Elysées. Le président Tebboune, avait signifié lors d’une rencontre avec la presse algérienne, que ses voyages en Russie et Chine ont été sanctionnés par la signature d’importants contrats et de gros investissements permettant l’Algérie et ses partenaires russe et chinois d’accroître leurs échanges économiques, et d’asseoir de partenariats gagnant-gagnant, avec en prime le transfert de la technologie. Ce qui n’est pas le cas avec la France qui poursuit sa politique de considérer l’Algérie comme une « vache à traire » et un marché et non un partenaire, comme le confirme le préjudice financier subi patr l’Algérie, suite à l’accord d’association avec l’Union européenne, profitable d’ailleurs aux entreprises et bureaux d’études et de consulting français. Il convient de rappeler, que la sortie scandaleuse de Catherine Nay s’inscrit dans cet agenda des promoteurs des nostalgiques du Paradis Perdu, qui ne ratent aucune aubaine pour s’attaquer à l’Algérie et ses institutions, sachant que l’élection du président Tebboune à la tête de l’Etat algérien, avait remis l’Algérie sur le rail de la concrétisation de l’Etat-nation, en bouleversant les plans néocoloniaux qui comptaient maintenir l’Algérie sous influence française. Et ce n’est pas fortuit si l’animatrice d’Europe 1 ait évoqué la prochaine élection présidentielle en Algérie, prévue la fin 2024. Une sortie qui témoigne implicitement les visées néocoloniales, hostiles au président Tebboune qui incarne aujourd’hui aux yeux d’une grande partie des algériens, l’indépendance vis à vis de l’influence de la France, et la détermination de faire de l’Algérie un Etat souverain et émergent.