A la une, Mondactu, monde, Palestine, Politique internationale

ACTUALITES

Netanyahou « lâché » par Washington?

En réaction à l'abstention des USA au sujet de la résolution adoptée ce lundi 25 mars, exigeant un cessez le feu immédiat dans la bande de Gaza, le va-t-en guerre et génocidaire premier ministre de l'entité sioniste Benjamin Netanyahou a mis à exécution sa menace de ne pas envoyer de délégation à Washington si les Etats Unis n'opposent pas leur veto à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu à Gaza.

En réaction à l’abstention des USA au sujet de la résolution adoptée ce lundi 25 mars, exigeant un cessez le feu immédiat dans la bande de Gaza, le va-t-en guerre et génocidaire premier ministre de l’entité sioniste Benjamin Netanyahou a mis à exécution sa menace de ne pas envoyer de délégation à Washington si les Etats Unis n’opposent pas leur veto à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu à Gaza.

La délégation sioniste a déclaré : « les États-Unis ont renoncé à leur position habituelle au Conseil de sécurité, où ils ont établi il y a quelques jours seulement un lien entre un cessez-le-feu et la libération des otages. La Chine et la Russie ont opposé leur veto à la résolution précédente en partie parce qu’elles soutenaient un cessez-le-feu sans la libération des personnes kidnappées ».

 Netanyahu a clairement indiqué dimanche soir que si les États-Unis se retiraient de leur position de principe, il n’enverrait pas de délégation israélienne aux États-Unis. À la lumière du changement de position américaine, le Premier ministre de l’entité sioniste a décidé que la délégation ne s’y rendrait pas ».

L’entité sioniste, isolée sur le plan international

Le Premier ministre de l’entité a réitéré son intention d’intervenir à Rafah avec ou sans le soutien américain, Emmanuel Macron a averti Benjamin Netanyahou des conséquences d’une opération terrestre dans le sud de l’enclave.Un entêtement qui isole de plus en plus l’entité sioniste et son criminel de guerre Netanyahou. Alors que Benjamin Netanyahou envisage une intervention terrestre à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon le communiqué de l’Élysée, le président français a martelé «sa ferme opposition» à une offensive israélienne sur Rafah, jugeant que «le transfert forcé de population constituait un crime de guerre».

Ainsi et malgré les mises en garde de ses alliés, Benjamin Netanyahou persiste dans sa politique jusqu’au-boutiste dans la bande de Gaza. Le 22 mars, dans un message publié sur la plateforme X (ex-Twitter), le génocidaire Netanyahou a asséné : «Nous n’avons aucun moyen de vaincre le Hamas sans nous rendre à Rafah et y éliminer le reste des bataillons.» Il a de fait informé les autorités américaines qu’il espérait intervenir au sud de la bande de Gaza «avec le soutien des États-Unis». «Mais s’il le faut, nous le ferons seuls», a-t-il ajouté. 

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires