Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé, ce mardi 26 décembre, la nomination de Sigrid Kaag, ancienne ministre des Pays-bas, en tant que coordinatrice principale de l’aide humanitaire et de la reconstruction pour Gaza.

« À ce titre, elle facilitera, coordonnera, surveillera et vérifiera les expéditions d’aide humanitaire à Gaza », selon un communiqué de l’organisation onusienne.

Une nomination qui ne semble pas plaire à l’entité sioniste puisque Sigrid Kaag, est déjà la cible en raison de ses liens avec l’ancien ministre palestinien, et ancien représentant de l’OLP, en Suisse sous le Feu Yasser Arafat, en l’occurrence Anis Al Qaq.

Sigrid Kaag entamait sa carrière au sein du groupe pétrolier Shell. Parlant parfaitement l’arabe, ainsi que l’allemand, l’anglais, l’espagnol et le français, elle est recrutée par le ministère néerlandais des Affaires étrangères, puis rencontre en Suisse celui qui deviendra son époux, Anis al-Qaq, un Palestinien alors étudiant en chirurgie dentaire. Ils s’installent à Jérusalem en 1994, où leurs quatre enfants verront le jour : Jenna, 28 ans, Makram, 24 ans et Adam, 21 ans. Le couple adoptera par la suite Inas, 20 ans.

Nommée en octobre 2013 par l’ancien sG de l’ONU, le sud-coréen Ban Ki-moon, , comme chef de la mission de démantèlement de l’arsenal chimique en Syrie Sigrid Kaag avait bien été applaudie par l’entité sioniste, pour avoir rédigé un rapport favorable à la version occidentale. Il convient de rappeler, qu’en 1994, elleavait rejoint à l’Office de secours et de travaux des. Nations Unies pour les réfugiés palestiniens UNRWA, sachant qu’elle était même pressentie pour succéder à Lakhdar Ibrahim en qualité d’envoyée spéciale et son nom était même cité pour la succession, en 2016, de Ban Ki-moon.

La nouvelle coordinatrice onusienne est la cible de la propagande sioniste au même titre que Pierre Krähenbühl ancien  directeur général  de l’UNRWA, nommé ce vendredi 22 décembre à la tête du  Comité international de la Croix-Rouge CICR.

Par contre, la directrice de l’UNICEF, Catherine Russell est totalement épargnée parce que son époux est un fervent de la défense de l’entité sioniste, Tom Donilon. Ce dernier est un influent homme politique américain membre du Parti démocrate, ancien conseiller à la sécurité américaine.