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Quand le Maroc devient une colonie sioniste

Le royaume alaouite devient de plus une plus une colonie sioniste qui n’a rien à envier aux territoires palestiniens occupés par l’entité sioniste en 1967. Explication

Depuis l’ubuesque tweet du président américain sortant, accordant la « marocanité » aux territoires sahraouis, en violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et depuis la normalisation des relations avec l’entité sioniste en décembre 2020 ?, dans le cadre des accords d’Abraham, le Maroc n’a rien grignoté, comme ils le laissaient entendre ses dirigeants sur des rapports gagnant-gagnant

Le régime du Makhzen ne cesse de revendiquer une victoire diplomatique, prétendants que la normalisation avec l’entité sioniste renforce le poids stratégique de Rabat

Tout au long de 2020 et 2021, les médias Mainstream inféodés aux plans de l’OTAN,

a disserté sur ces contrats militaires signés entre Rabat d’une part, l’axe US/Israël/OTAN de l’autre avec en toile de fond des drones Harop, des missiles intercepteurs, même le Dôme de fer à injecter dans l’arsenal marocain à l’effet de le booster au point tel qu’aucun adversaire ne puisse vaincre le royauté.

Mais cela a évidemment un prix, comme le confirment les observateurs avérés qui soulignent que ces armements, Américains et acolytes ne les vendent ni gratuitement ni sans conseillers militaires qui vont avec.

Ce qui veut dire très clairement qu’à travers ces contrats, ce sont au fond des bases militaires étrangères, israélienne ou américaine qui s’apprêtent à s’implanter en territoires de sa Majesté.

Sur ce registre, il convient de rappeler, qu’en novembre dernier le génocidaire de Ghaza, et ministe sioniste de la défense Benny Gantz a séjourné à Rabat pour sceller la mainmise militaire israélienne sur le pays de sa majesté, via la signature des accords sécuritaires. Accords visant à mettre sous férule sioniste le ciel du Maroc et partant à espionner l’Algérie et tout l’Afrique du Nord.

Au chapitre des promesses qui ont entouré ces foutus accords d’Abraham, il y a eu aussi celles portant sur l’économie avec en amont un supposé partenariat israélien qui une fois mis en place finirait par rendre riche le Maroc.  De ce volet là non plus, rien n’est sorti de très bénéfique dans la mesure où Israël s’est installé au Sahara pour en exploiter non seulement le fameux phosphate mais aussi le pétrole.

Et ces accords abrahamiques que le Rabat, que le Maroc a paraphé, ont fini par le situer comme supplétif aux plans expansionnistes de l’entité sioniste, comme l’indique la participation de Nasser Bourita au Sommet de Néguev, marqué entre-temps par un dépôt de gerbe de fleurs sur le père fondateur d’une entité factice qui a sur les mains le sang des milliers d’arabes et de palestiniens.

Et tout ceci au grand mépris d’un peuple marocain qui ne tardera pas à se rebeller pour destituer la monarchie au service du sionisme, depuis l’arrivée au pouvoir de Hassan II en 1961.

Le Maroc, les accords d’Abraham et l’Ukraine

A quoi ont réellement servi les accords abrahamiques? Les accords d’Abraham ont servi à impliquer le Maroc dans le conflit ukrainien, où sa majesté avait envoyé ses enfants mourir en chair à canon dans un pays situé à des milliers de kilomètres de son territoire, contre la Russie qui n’a jamais fait de mal aux Marocains et avec qui ils entretiennent même des relations cordiales. Pourquoi, le commandeur des croyants et président du Comité d’Al Qods n’a-t-il pas envoyé des marocains attachés à la cause palestinienne, combattre à côté de leurs frères palestiniens pour libérer Al Qods et sa Grande Mosquée d’Al Aqsa. Le supplétif roitelet n’a même osé convoqué une réunion du Comité d’Al Qods pour élaborer un projet de résolution condamnant les violations quotidiennes des lieux sacrés de l’Islam par les colons et l’armée sionistes.

Les médias russes apportent le témoignage suivant :

« Le premier mercenaire nord-africain capturé dans la guerre d’Ukraine est un Marocain de 21 ans dénommé Ibrahim Saadoun, natif de la ville de Meknès. Il combattait au sein de la 36ème brigade d’infanterie de la marine ukrainienne à Marioupol. C’est sur recommandation du Britannique Aiden Aislin que Saadoun a été incorporé directement au sein des forces armées ukrainiennes et non pas la légion internationale, ce qui laisse clairement entendre que le Britannique capturé à Marioupol par les forces tchétchènes serait en réalité un agent actif du renseignement et non pas un simple mercenaire.

Capturé par les Russes, le combattant marocain jure n’avoir jamais participé aux combats et qu’il n’a assuré que la garde de l’usine Ilytch. Interrogé sur sa motivation l’ayant conduit à rejoindre l’armée ukrainienne au lieu de repartir vers son pays, Saadoun affirme avoir voulu acquérir une expérience au combat, contredisant ainsi ses propres déclarations. Selon certaines sources fiables, plus de 200 mercenaires marocains sont morts en combattant les Russes à Marioupol, Volnovakha et Pavlopol. »

Les Marocains ont manifesté devant le Parlement à Rabat et dans 37 autres villes pour célébrer la Journée de la Terre et montrer leur solidarité avec les Palestiniens, en scandant des slogans contre la normalisation des relations avec Israël.

Certains diraient que le chiffre « 200 » pèse peu par rapport à ces contingents composés de milliers de mercenaires occidentaux et non occidentaux ou encore de terroristes moyens orientaux qui arrivent régulièrement via la Turquie en Ukraine. Mais attendez! Le Maroc vient de participer  à une réunion sur l’Ukraine organisée par les Etats-Unis dans une base militaire américaine sur la terre allemande, réunion que d’aucuns disent être celle d’avant la troisième Guerre.

Des quarantaines d’alliés des Etats-Unis se sont réunis mardi 26 avril 2022 à la base aérienne américaine de Ramstein sur le sol allemand afin de préparer des « aides militaires » à l’armée ukrainienne, aides qui pourraient même être de nature nucléaire.

Qu’attendent les Yankees du Maroc pour le faire participer dans une pareille réunion?

La présence du Maroc dans la réunion américaine est une volte-face forcée comme l’est ce changement de la position de l’Espagne dans le dossier du Sahara. Était-ce arrangement entre Rabat et Washington? On l’ignore. Seulement on sait que le Maroc s’était abstenu de voter contre la Russie lors de la séance de vote  de l’Assemblée générale le 2 mars mais que les pressions, accords d’Abraham oblige, ont fini d’avoir raison de sa fausse neutralité.

C’est donc bien parti pour les cercueils des fils du Maroc sacrifié sur l’autel d’une Ukraine devenu la ligne de front de la bataille anti sioniste de la Russie. Selon le site Web Maroc-diplomatique, les frais de l’armée du Royaume du Maroc représentent 4.15% du PIB du pays en  hausse de 3,4 % pour atteindre 5,4 milliards de dollars, et cela malgré les crises issues des conflits en Ukraine et retombées négatives de la pandémie du Covid-19. C’est dire à quel point les accords abrahamiques se sont avérés chers au royaume et comme ils le menacent dans son existence.

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