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Nouvelle résolution du parlement européen contre l’Algérie: Que diront Tabbou et Belabbas?

Le Parlement européen a adopté ce jeudi 2020, une résolution d’urgence, pour condamner l’Algérie sur le fonds de commerce des droits de l’homme, au sujet de la condamnation du journaliste Khaled Drareni à deux ans de prison ferme pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale », le 15 septembre 2020.

Dans cette résolution, le parlement européen appelle les pays membres de l’Union Européenne et ses institutions à exercer des pressions sur l’Algérie, et soutenir les associations « inféodées » aux agendas des officines. Selon les articles 3.5 et 21.1 du Traité sur l’Union européenne (TUE) ainsi que l’article 2 de l’Accord d’Association entre l’Union européenne (UE) et l’Algérie, l’Union européenne et ses états membres doivent placer les droits humains, y compris le respect des conventions internationales sur les droits humains, au centre de leur coopération bilatérale comme régionale avec l’Algérie. Cela concerne notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont les articles 14, 19, 21 et 22 portent sur les questions de droits humains abordées dans la résolution du Parlement. Dans cette résolution, le parlement européen « attend de l’Union européenne qu’elle place la situation en matière de droits de l’homme au cœur de son dialogue avec les autorités algériennes, tout particulièrement lors de la prochaine session du Conseil d’association UE-Algérie; demande au Service européen pour l’action extérieure (SEAE) d’élaborer et de dresser une liste de cas particuliers singulièrement préoccupants, où figurent notamment ceux mentionnés dans la présente résolution, et de rendre régulièrement compte au Parlement des progrès accomplis en vue d’y apporter une solution ». Sur ce registre, les parlementaires européens évoquent l’accord d’association Algérie-Union Européenne, signé en 2002 et entré en vigueur en 2005 et oublient que les Algériens sont favorables à sa non reconduction, pour la simple raison que cet accord a été désavantageux pour la partie algérienne et qu’il est nécessaire, sinon urgent de le geler et de miser sur une coopération et un partenariat économique avec d’autres pays et ensembles économiques. Pour rappel, le président Tebboune avait annoncé au mois de septembre dernier que l’Algérie de procèdera à une révision du calendrier relatif au démantèlement tarifaire en fonction de ses intérêts économiques. 

Algérie54 publie la liste des organisations signataires de l’appel à l’origine de la résolution du parlement européen, condamnant l’Algérie : 

l’Institut du Caire pour les études des droits de l’homme (CIHRS), le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) Riposte Internationale, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), CIVICUS : Alliance mondiale pour la participation citoyenne, Reporters Sans Frontières, le Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP), la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Article 19, Cartooning for Peace,  le Forum de solidarité euro-méditerranéen (FORSEM), Amnesty International, Euromed Droits, l’Action pour le Changement et la Démocratie en Algérie (ACDA).

 

Qui sont les complotistes? 

Suite à ce revirement devenu un rituel de la part de certaines institutions pour exercer des pressions sur l’Algérie, il est important de connaître les opinions de Mohsen Belabbas et Karim Tabbou qui viennent de dénoncer l’ingérence d’Emmanuel Macron dans les affaires internes de l’Algérie, après ses déclarations de soutien au président Tebboune. Il est certain, que ni Karim Tabbou, ni Mohsen Belabbas, ne sont en mesure de s’attaquer à leurs alliés et copains du SNAPAP, LADDH, CFDA, CGATA, ou Amnesty International, FIDH et RSF, pour condamner leur action portant amplement l’ingérence dans les affaires internes de l’Algérie. Il est d’ailleurs clair, que la diversion bien concoctée dans les laboratoires occidentaux, autour de l’entretien accordé par le représentant de l’Establishment néocolonial, en la personne d’Emmanuel Macron, à un média anti-algérien, et pro-makhzen, et les réactions de ceux qui bénéficient largement du soutien médiatique et politique de l’Elysée, la DGSE et le Quai d’Orsay, ne peuvent nullement duper les algériens. 

La mise à nu des pseudo-hirakistes 

 

Dans son dernier livre « Qui sont les ténors auto-proclamés du Hirak algérien? » l’auteur et chercheur algérien Ahmed Bensaada, arguments certifiés à l’appui, avait mis à nu les accointances de ces pseudo-opposants avec les officines hostiles à l’Algérie, dont le principal dessein est le démantèlement de l’Etat algérien et son ANP, digne héritière de l’ALN. Une ANP qui demeure la fierté des Algériens pour avoir vaincu le terrorisme et les plans de ses relais composés de certaines associations, signataires de l’appel à l’origine de la résolution du parlement européen, continue sa stratégie de renforcement de la sauvegarde des frontières, face à la menace étrangère.

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