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Avant George Floyd ,Dalia Kafi, l’horreur ordinaire dans les sociétés « avancées ».

Par Djeha
En Occident il y a le droit, l’Etat de droit très formel dont les principes peuvent être largement, voire universellement partagés et il y a la réalité de son respect et de son exécution. Il serait malhonnête d’ignorer le désespoir d’hommes intègres et raisonnables qui souffrent qu’il en soit ainsi.
Mais il en est ainsi.

Ci-joint un exemple -qu’une âme charitable vient de me transmettre- de ce qui est arrivé à une jeune fille au Canada. S’il n’y avait pas (comme de nombreuses autres situations similaires en Amérique du nord et en Europe, dans ces « contrées civilisées ») eu d’images enregistrées, la réalité des événements n’aurait été ni connue ni jugée.

Et quand je dis « jugée »…

Les médias auraient continué de ronronner leurs accusations habituelles contre ce qui se passe dans les espaces extra-muros de la barbarie qui règne, en Chine, en Iran, au Qatar, en Turquie, dans la « brousse africaine »… où les lois tribales primitives, les us et coutumes sauvages écrasent les hommes et surtout les femmes en quête de liberté, d’émancipation légitime et de prospérité.

La fable habituellement distillée qui s’applique à mettre dans l’ombre la contradiction qui habite cet univers où la violence est constitutive d’une singulière conception de la liberté.

L’exemple du nombre d’armes en circulation aux Etats-Unis et le nombre de morts par balles chaque année est un témoigne de cela.

La vidéo jointe en est un autre. Le « professionnalisme » des acteurs renvoie à celui du policier qui paisiblement, calmement écrase le cou et étouffe G. Floyd sans éprouver le moindre sentiment qui l’associerait de quelque manière que ce soit à l’espèce humaine.
L’événement est relativement ancien (2017), mais sa gravité n’a jamais été aussi actuelle.

Âmes sensibles épargnez-vous ce spectacle.

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