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ONU: l’Algérie appelle les belligérants au Soudan à un cessez-le-feu à l’occasion du Ramadhan

Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations-unies, Amar Bendjama, a appelé, au nom des membres A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyane", les parties au conflit au Soudan, à saisir l'opportunité du mois de Ramadhan pour déclarer un cessez-le-feu immédiat et s'engager sur la voie de l'apaisement et de la retenue pour une paix durable au Soudan.

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-unies, Amar Bendjama, a appelé, au nom des membres A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyane », les parties au conflit au Soudan, à saisir l’opportunité du mois de Ramadhan pour déclarer un cessez-le-feu immédiat et s’engager sur la voie de l’apaisement et de la retenue pour une paix durable au Soudan.

S’exprimant au nom des membres A3+ au cours d’une réunion jeudi de l’Assemblée générale de l’ONU sur la situation au Soudan, M. Bendjama, après avoir déploré la non-résolution de la crise dans ce pays après près d’un an et la détérioration de la situation humanitaire, a appelé les parties au conflit à saisir le mois sacré du Ramadhan, afin de déclarer un cessez-le-feu immédiat et à privilégier la voie du dialogue.

« Face à cette situation qui se détériore, nous voulons saisir l’occasion de cette réunion pour lancer un appel urgent à tous les acteurs soudanais pour qu’ils déclarent un cessez-le-feu immédiat afin d’atténuer les souffrances des hommes, des femmes et des enfants soudanais innocents. Avec le Secrétaire général, nous appelons les parties soudanaises à mettre de côté leurs divergences et à considérer l’opportunité du mois sacré du Ramadan, un mois de paix, pour s’engager sur la voie de l’apaisement et de la retenue pour une paix durable au Soudan », a-t-il plaidé.

Abordant la situation humanitaire au Soudan, M. Bendjama a indiqué que le pays fait face « à la plus grande crise de déplacement au monde, avec un risque élevé d’insécurité alimentaire aiguë menaçant des millions de Soudanais, en particulier au Darfour ».

Dans ce contexte, il a relevé qu' »il est également nécessaire d’explorer tous les moyens possibles pour garantir un accès sans entrave afin de permettre le flux de l’aide humanitaire internationale, afin qu’elle puisse atteindre toute la population soudanaise touchée, grâce à une coopération étroite entre le gouvernement soudanais et les agences humanitaires déployées ».

A cet égard, les membres de A+3 « saluent l’annonce de la décision des autorités soudanaises de faciliter l’accès humanitaire à travers plusieurs points de passage frontaliers, tels que Tchad-Tina-Darfour, y compris la facilitation des vols humanitaires accédant aux aéroports d’Al Fasher, Kadugli et Al Obeid ». « Nous encourageons la poursuite des engagements entre OCHA et les autorités soudanaises », a ajouté M. Bendjama.

Et de poursuivre: « Nous saluons également l’annonce d’un nouveau cycle de pourparlers, dans le cadre du processus de Djeddah, et c’est pourquoi nous invitons les parties soudanaises à s’engager de bonne foi lors de ces pourparlers », félicitant « les facilitateurs du processus, le Royaume d’Arabie saoudite, les Etats-Unis et l’IGAD, qui représente également l’UA, pour leurs efforts continus ».

Pour les membres A+3, « la tenue d’une conférence humanitaire internationale à Paris, en avril prochain, est également une initiative louable, censée offrir l’occasion d’obtenir des engagements clairs de la part des acteurs soudanais et de la communauté internationale, pour améliorer la situation humanitaire sur le terrain », a-t-il relevé, insistant sur « la nécessité de privilégier la coordination entre les différentes voies diplomatiques ».

Il a fait remarquer, à ce sujet, qu »il est important à ce stade, de placer la coordination des efforts régionaux et internationaux comme une priorité tout en faisant le point sur tous les cadres existants, pour adopter une approche différente dans notre effort commun pour sortir de cette crise », affirmant que « cette approche doit être fondée sur l’inclusion, l’appropriation soudanaise et une préparation adéquate », soutenant, dans ce sens, que « les discussions sur les aspects humanitaires doivent aller de pair avec des efforts politiques pour donner forme à une solution globale ».

Et de relever:  » il est tout aussi important que nous mettions en avant le rôle des organisations régionales, en particulier de l’UA, dans la résolution de la crise soudanaise », félicitant, à cet égard, « la création d’un groupe de haut niveau de l’UA sur le Soudan ».

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