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M.Macron: Oran, la cité du guillotiné martyr Ahmed Zabana; n’est pas une terre conquise

En dépit des tentatives des néocolonisés et néo-indigènes de lui coller l’étiquette d’une ville accessible à la réhabilitation de la colonisation , Oran demeure un mur infranchissable et attachée à son algérianité.

La preuve, en est ces deux mots lancés par le président Tebboune à l’occasion de l’ouverture des JM d’Oran du 25 juin dernier.  » Tahya El Djazair » a eu raison des tentatives de ceux qui surfaient dans les eaux troubles pour ternir l’image de l’Algérie. La population oranaise, au même titre que ses hôtes des autres wilayas du pays, a été au rendez-vous de l’histoire d’une Algérie qui se construit et qui refuse la soumission au diktat de la néocolonisation et de sa 5ème colonne au service des nostalgiques du Paradis Perdu et de l’Algérie française. Yves-Saint Laurent, et Albert Camus sont des produits de la colonisation et n’ont jamais porté l’Algérie et son Peuple dans leurs cœurs.  Voir (vidéo).

Donc, basta, et cessons de glorifier les symboles de la colonisation, via la Soft Power et le modus Operandi de l’Open Society, cher à Georges Soros et ses valeurs comme la promotion de l’idéologie des LGBT étrangère à nos valeurs ancestrales. Lire: Le chauffeur de Pierre Bergé raconte les orgies de l’homme d’affaires et Yves Saint-Laurent, deux êtres “malades sexuellement”

Voir aussi: Yves saint Laurent

Lors de sa visite à Oran, il n’est pas exclu, que le président français très affaibli dans l’hexagone dans le sillage de ses échecs à tous les niveaux, conflit ukrainien, Mali, inflation, hausse des prix du gaz et d’électricité, pénurie d’enseignants, large mouvement de contestation annoncée à la rentrée sociale, coïncidant avec le débat sur la réforme des retraites; Emmanuel Macron tentera de caresser la fibre des harkis et de l’extrême droite, en reprenant la version coloniale sur les pseudo-massacres du 5 juillet 1962 que l’OAS tentait vainement à attribuer aux Algériens et à l’ALN.

Pour mieux résumer, les évènements du 5 juillet 1962, Algérie 54, est allée consultée les témoignages des responsables de l’OAS de l’époque comme le général  Katz, commandant du secteur autonome d’Oran ou le général Jouhand. Dans son témoignage, ce dernier ,natif de Bousfer, évoque son mission  de structurer l’OAS et sa collaboration avec l’organisation juive de défense appelée « Hagana Magen » et leurs actions pour l’Algérie française. Lire: Katz Joseph: l’honneur d’un général. Oran 1962

Il est également conseillé à Macron d’aller faire une virée à Tahtaha à quelques mètres du Musée de YSL, pour s’informer sur le carnage du 28 février 1962. La Tahtaha où est érigée une stèle commémorant des dizaines de martyrs tombés en champ d’honneur le 28 février 1962, coïncidant avec le mois sacré de ramadhan Lire: L’OAS a fait un millier de victimes civiles algériennes à Oran

En conclusion, les Algériens étaient certainement occupés par la célébration de la fête de l’indépendance après 132 ans de colonisation barbare, et jamais par la chasse des français qui s’apprêtaient à quitter Oran et l’Algérie. Le 8 mai 1945, les algériens célébraient la victoire de la liberté contre le nazisme, à l’instar de la majorité des Peuples du monde, et ont été accueillis par la barbarie coloniale et un bilan de 45000 martyrs. Ce qui conforte que les massacres perpétrés le 5 juillet 1962, portent bel et bien la main de l’OAS. Les faussaires de l’histoire sont avertis.

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