La levée de l’ensemble des réserves et le dépôt du cahier des charges relatif à la réalisation d’un village scientifique au niveau du lac “Dhaya Morsli”, dans la commune d’Es-Senia (Oran), sera finalisée prochainement, a-t-on appris, mercredi, auprès des services de la wilaya.
Lors d’une réunion présidée, mardi soir, par le wali d’Oran, Brahim Ouchène, en présence du professeur Ahmed Bensâada, initiateur du projet, du directeur local des Travaux publics et du bureau d’études chargé du projet de réalisation du village scientifique au lac “Dhaya Morsli”, le wali a insisté sur la nécessité d’achever, dans les plus brefs délais, la levée de toutes les réserves, afin de pouvoir déposer le cahier des charges auprès de la commission sectorielle, sachant que l’étude du projet est déjà finalisée.
Le projet, supervisé par la direction des Travaux publics, prévoit la réalisation d’un village scientifique sur les rives du lac ” Dhaya Morsli “, connu localement sous l’appellation de ” Sebkha “, qui sera exploité en tant qu’espace écologique, scientifique et récréatif.
La première phase de ce projet, considéré comme l’un des plus grands projets structurants de la wilaya d’Oran, consiste à nettoyer le lac. La deuxième phase comprendra la réalisation de trois bâtiments destinés à l’exploitation du village scientifique, d’une salle de cinéma IMAX, d’espaces verts, d’aires de détente, d’espaces dédiés à la pratique sportive, de parcours de promenade, ainsi que de zones commerciales.
A noter que, dès sa mise en service, le village scientifique sera mis à la disposition de l’Université d’Oran et constituera une première à l’échelle nationale, notamment par son architecture symbolisant la ville d’Oran, précisent les services de la wilaya.
Une fois opérationnel, ce projet constituera un nouvel espace de détente pour les familles oranaises et les visiteurs de la ville, nationaux ou étrangers. Il viendra s’ajouter aux espaces verts dont s’est dotée la capitale de l’Ouest algérien, ces dernières années, à l’image du jardin du quartier Es-Seddikia, du jardin méditerranéen et du plateau des hauteurs du mont Murdjadjou, qui ont, eux aussi, bénéficié de travaux de réhabilitation et d’aménagement ayant renforcé l’attrait et l’esthétique de la ville.