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AADL, logements sociaux et collecte des ordures: La Isaba dicte sa loi

La Isaba n’a pas disparu de la scène oranaise, elle est plutôt ressuscitée par ses relais toujours en activité, et les déclarations de certains responsables sur la prise en charge des préoccupations des citoyens ne sont qu’une chimère, dont le but est de rompre définitivement de ce qui reste comme confiance entre le gouvernant et le gouverné.
Sans se verser dans le discours pessimiste, ou celui de la langue du bois, Algérie54, note que la stratégie préconisée par El Isaba, vise le pourrissement à la veille de la célébration du deuxième anniversaire du Hirak, prévue le 22 février prochain.
A Oran, Algérie54 est allée se renseigner sur l’épineux dossier du logement, où les chargés de cette mission sont accusés d’être à l’origine de tous les blocages.

Ainsi, et après un grand retard du programme d’Oran, Le directeur général AADL,en visite en visite à Oran, s’était prononcé pour la distribution de 15000 unités,

Des souscripteurs avaient  reçu les ordres de versement de la troisième tranche conformément à l’ordre chronologique par rapport aux dates de dépôt des souscription, cet ordre est en vigueur depuis 2013

Des affectations de logements par sites ont été attribuées aux souscripteurs seulement voilà, que les logements en question ne sont pas réceptionnés (des travaux de viabilisation en cours, voiries, AEP…)

D’autres souscripteurs avaient reçu entre temps des ordres de versement de la troisième et quatrième tranche se voyant attribuer des logements dans des sites prêts qui auraient dû être affectés selon l’ordre chronologique aux souscripteurs sus-cités.

Sur ce registre, l’actuel directeur régional de l’AADL d’Oran a argué une erreur et que le tir allait être rectifié par la finition des travaux, après plusieurs réunions.

Aujourd’hui, des voix se sont élevées pour critiquer la gestion de la distribution des logements AADL, à travers des «passe-droits » accordés à des souscripteurs triés au volet selon la tête du bénéficiaire, se passant de la notion de l’ordre chronologique, comme c’est le cas dans toutes les wilayas du pays ayant bénéficié des programmes AADL

Le réseau d’assinissement du site d’Ain El Beida déverse dans le cimetière d’Ain El Beida

Dans le même cadre, il faut noter, que les responsables d’AADL à Oran auraient fermé l’œil sur les retards causés par les entreprises chargées de certains volets de la concrétisation de ses réalisations. Et là, nous évoquerons la réalisation du réseau d’assainissement du site d’Ain El Beida, qui déverserait dans le cimetière d’Ain El Beida .

Cute du mur séparant le site d’AADL au cimetière d’Ain El Beida

Concernant toujours le dossier du logement, il faut souligner cette mauvaise gestion de la daïra d’Oran, concernant le programme « spécial » des Planteurs, où il est incompréhensible de dépêcher une commission de recensement, sachant que cette opération aurait dû être achevée, en février 2017.
Dépêcher aujourd’hui une commission de recensement, ouvre la voie à des interrogations concernant le travail effectué par la commission de daïra d’Oran, avant 2017, qui se basait sur le recensement de 2007.

Cette situation illustrant la démocratisation de la bureaucratie et l’incompétence, un généré d’autres problèmes au niveau des antennes administratives, à travers la ruée vers les certificats de résidence, et les certificats de scolarité, contraignants les directeurs d’établissements scolaires à se passer de leurs obligations pédagogiques, pour devenir des agents-fournisseurs des certificats de scolarité, dans un contexte de pandémie au Covid-19. Qui dit mieux

Cela nous amène à évoquer le logement social par point marqué, par une opacité et une gestion loin d’être transparente. Cela se passe aussi dans un contexte marqué par le squat de logements survenu au niveau des secteurs urbains de Bouammama et El Makkari, où on a enregistré des opérations en ce sens au niveau des logements sociaux à El Hassi et El Barki

 

En conclusion, il faut noter que rien de concret n’a été effectué pour mettre fin au problème pérennisé de la collecte des ordures.
Aujourd’hui, Oran croule sous les ordures, et aucune action digne de nom ne profile à l’horizon pour rendre à la cité du Saint-Patron Sidi El Houari sa réputation de ville à la limite de la propreté, où il est agréable de vivre

 

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