Par Djeha

Plus que tout, la photo de « famille » renseigne plus mieux qu’un long discours sur la hiérarchie chez les viandosaures et les mafieux qui savent mieux que quiconque ce que « famille » veut dire. Au premier rang il y a ceux qui comptent: Américains à la tête du gang et ses fidèles lieutenants britanniques et canadiens…

Il y a aussi ceux qui s’imposent, le Turc (qui fait semblant de jouer à Mehmet II) et le grand bavard du secrétariat de l’OTAN (ex-premier ministre norvégien) derrière lequel il y a le vrai patron de cette armée de pieds nickelés, le discret général américain Christopher G. Cavoli qui ne prend ses ordres qu’à Washington. Le président français est au second rang avec son voisin allemand et l’Europe qui fait la danse du ventre à ses frais.

Plus loin derrière, la cohorte des larbins anonymes dont le seul honneur est de se coucher. Ils ont échappé à l’« oppression » russe pour finir à l’argus sur les trottoirs de Wall Street.

Manquent à l’appel, les rigolos pourtant habituels de ces Sommets: la frite belge de service (Charles Michel) et sa saucisse de Francfort à la tête de la Commission. On oubliera le très décoratif Parlement européen.

Mais l’absence la plus remarquable est celle du célèbre clown ukrainien dont le peuple se saigne pour « eux » et que ses « alliés » traitent comme une lavette.

Un pari: le jour où Russes et Américains auront achevé leurs négociations, l’Ukraine aura totalement disparu de la « Une » des médias, comme le Covid.

L’Ukraine et l’Europe.