Oran sera de nouveau sous les projecteurs, à l’occasion de la tenue dimanche et lundi 17 et 18 décembre, les travaux du 10ème Séminaire sur la paix et la sécurité en Afrique . Cet évènement revêt un caractère particulier pour le continent africain, qui aspire à sortir du joug du néocolonialisme et de l’impérialisme occidental.
C’est pour cela, qu’on assiste depuis quelques jours à une campagne de dénigrement et de désinformation menée par certains instruments propagandistes inféodés à l’alliance du Makhzen et du Mossad, comme le site propagandiste Sahel Intelligence fondée par l’ancien Lieutenant-colonel de l’armée sioniste Samuel Benshimon, ancien analyste au sein du Tsahal, qui extermine aujourd’hui le peuple frère de la Palestine.Ainsi, cette rencontre qui regroupera les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), les membres africains actuels, entrants et sortants du Conseil de sécurité des Nations unies (A3), le Guyana représentant l’Amérique latine et les Caraïbes dans le mécanisme A3+1, ainsi que des représentants de la Commission de l’UA et de l’ONU, est une opportunité pour l’Algérie de plaider la cause d’un monde multipolaire garantissant le droit des peuples à s’exprimer librement sur leur avenir, comme ceux de la Palestine et du Sahara occidental, et qui font face à une agression expansionniste et occupation illégale de leurs terres, en violation à la Charte des Nations Unies.Et c’est dans cette perspective que la diplomatie algérienne en pleine dynamique, sous la sage direction du président Tebboune, dérange ceux qui continuent d’exterminer le peuple palestinien et ceux qui spolient les terres du peuple sahraoui.La détermination de l’Algérie membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) pour la période 2024-2025,à jouer un rôle actif dans la consolidation du bloc africain au sein de cette instance multilatérale internationale dédiée à la paix et à la sécurité, déstabilise les deux entités marocaine et sioniste, dans un monde en pleine mutation vers un ordre multipolaire, d’ou les diatribes de Sahel Intelligence pour dénigrer les actions d’Alger, visant à redéployer le continent africain, comme un acteur incontournable en matière de paix et stabilité mondiales et développement des peuples africains, dont les richesses et potentialités de leurs pays ne reflètent nullement aujourd’hui leurs conditions de vie. Les dernières mesures prises ce jeudi par le président Tebboune pour booster les échanges commerciaux avec les pays limitrophes comme la Mauritanie, le Niger et le Mali, via le troc, dans la foulée de la stratégie de l’intégration régionale, ne semble nullement être appréciée par les entités fonctionnelles, comme le Makhzen,isolé de plus en plus sur la scène africaine, malgré ses manoeuvres sournoises au sein des instances de l’Union Africaine, comme celle déjouée en intronisant l’entité sioniste, en tant que membre observateur au sein de l’UA, ou celle de l’usurpation de qualité de représentante de l’UMA, auprès de l’Union Africaine, par la marocaine Amina Selmane, qui avait présenté ses lettres de créances le 13 avril 2023, au président de la Commission Africaine, le tchadien Moussa Faki Mahamat, en tant que représentante de l’Union du Maghreb Arabe UMA, à l’insu des quatre de ses membres à savoir l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie.
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