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L’entité sioniste : dernier foyer colonial purulent de l’impérialisme occidental (2/2)

Par Khider Mesloub

En vérité, à l’issue de la seconde guerre mondiale, les pays, partisans du sionisme, n’ont fait que poursuivre la politique nazie de parcage des juifs dans les camps. Par leur décision de soutenir la création de l’État sioniste, ce vaste Ghetto à ciel ouvert administré par les juifs sionistes eux-mêmes, ces pays ont réglé à leur manière la « question juive ». Mais aux dépens des Palestiniens, transformés à leur tour en « immigrés » dans leur propre pays devenu Israël, ou acculés à l’exil diasporique, ou contraints de vivre dans de vastes ghettos lilliputiens et faméliques comme en Cisjordanie et à Gaza.

Excepté que cet immense ghetto juif sioniste placé au cœur de l’Orient, donc loin de l’Europe, n’a fait que déplacer le « problème juif ». Problème juif véritablement, car il s’agit d’examiner la validité historique de l’existence du « peuple juif ». Par conséquent de la légitimité d’Israël, de la « nation juive ».

La question a été scientifiquement tranchée par le grand historien contemporain israélien Shlomo Sand : il n’existe pas de peuple juif. C’est une invention de l’Occident, et bien sûr des juifs européens (ou plutôt des Européens juifs qui, comme nous l’avons indiqué plus haut, ne sont pas sémites), mais manipulés par les machiavéliques dirigeants européens antisémites pour justifier leur politique d’éloignement (ou plutôt d’expulsion consensuelle) des juifs de leurs respectifs pays.

Comme le répète inlassablement l’historien israélien Shlomo Sand, le peuple juif n’existe pas. Il n’y a pas d’histoire commune, pas de langue commune, pas de culture commune. Il y a juste une religion commune. Mais une religion ne constitue pas un peuple. Il n’existe pas de peuple chrétien, de peuple musulman, de peuple bouddhiste. On ne fonde pas un peuple sur la seule base d’une croyance à une même religion, à plus forte raison quand ses adeptes sont originaires de multiples pays disséminés aux quatre coins du monde. Qui plus est porteurs de cultures aussi hétérogènes. Qu’ont-ils de communs un juif d’Algérie et un juif de Pologne (ou exactement un Algérien juif et un Polonais juif) ? Rien. Le juif d’Algérie est plus proche par sa culture, ses traits physiques, sa langue, de son frère algérien musulman que du juif ashkénaze polonais. L’impérialisme et le sionisme en ont décidé autrement. Ils auraient pu continuer à vivre en symbiose sur la terre d’Algérie.C’est comme si demain, les Témoins de Jéhovah, pourtant constitués d’adeptes originaires de nombreux pays répartis sur tout le globe, décidaient de se constituer en peuple et de créer un foyer national, un État.

Cette entreprise aurait-elle une quelconque légitimité historique et ou un fondement juridique au regard du droit international, de la communauté internationale ? Absolument pas.  Pourtant, c’est ce qui s’est produit avec Israël, créé artificiellement par L’ONU en novembre 1947.

Ironie de l’histoire, tout comme le colonialisme occidental dans sa période glorieuse de conquêtes effrénées et insatiables, Israël se livre depuis sa création à la même politique d’annexions et d’occupations territoriales permanentes. Encore aujourd’hui, rien ne l’arrête dans son expansion coloniale. Preuve de la nature colonialiste du sionisme. Pour étendre sa colonisation au-delà de son aire géographique, il vise désormais à s’implanter au Maroc pour concrétiser sa politique de domination impérialiste, son projet d’encerclement des pays du Maghreb, notamment de l’Algérie, « bête noire » d’Israël. Contrairement à la monarchie marocaine considérée comme la « chouchoute » des sionistes, leur partenaire favorite, qui se plie sans se faire prier à toutes leurs volontés pour leur permettre de pénétrer dans son lupanar national, à faire souche dans leur nouvelle patrie makhzénienne sionisée.

Historiquement, à la fin du XIXème siècle, à la naissance du mouvement sioniste, la majorité des juifs rejetait cette idéologie colonialiste, considérée comme une hérésie. À sa naissance, le sionisme était une entité mineure au sein du judaïsme. Encore au début du XXème siècle, la population juive établie en Palestine représentait à peine 4% de la population. Y compris en 1948, date de la création de la colonie sioniste en Palestine, les juifs constituaient une minorité. Preuve de l’impopularité du projet sioniste parmi les populations de confession juive de la majorité des pays.

Une chose est sûre : sans le surgissement du nazisme et la politique exterminatrice d’Hitler, l’entreprise colonialiste sioniste serait demeurée l’apanage d’une minorité de juifs alliés aux intérêts du capital et de l’impérialisme, pétris de l’idéologie raciste. L’État d’Israël n’aurait jamais été fondé. On peut considérer les Palestiniens comme les victimes collatérales de la Seconde Guerre mondiale et de l’holocauste.

Quant à la question controversée relative au judaïsme appréhendé comme religion ou nationalité, l’historien israélien Shlomo Sand, dans le sillage d’autres intellectuels, a tranché la problématique : il considère le judaïsme comme une religion aux valeurs universelles et non comme une nationalité. À prendre l’exemple d’un Français de confession juive : il est Français de nationalité et juif de religion. Il n’existe pas de peuple juif, à plus forte raison de « race juive ».

Aujourd’hui, de nouveau la Palestine s’embrase. Comme à l’accoutumée les médias français stipendiés ont choisi leur camp. Ils parlent de « l’ escalade de la violence » entre Israël et les Palestiniens, mettant ainsi sur le même plan opprimés et oppresseurs, occupés et colons.

Pour quel motif assistons-nous à l’explosion de violence ? En raison de l’expulsion de plusieurs familles palestiniennes de leur habitation, évincées au profit de colons juifs. Il est de la plus haute importance de rappeler que, dès son origine, le sionisme aspirait à constituer une entité ethnique juive homogène et à fonder une souveraineté territoriale exclusive en Palestine, autrement dit exclusivement juive. Telle est l’essence du sionisme. L’idée du « déplacement » de la population palestinienne est consubstantiellement inhérente au sionisme : « Le double processus d’expropriation et de déplacement des pauvres (Palestiniens, note de l’auteur) doit être mené de façon à la fois prudente et discrète », souligne déjà Théodore Herzl dans son journal, le 12 juin 1895. Par conséquent, dès l’origine, la dépossession des Palestiniens par la force ou par stratagème mythico-religieux est l’axe politique majeur de la « praxis » sioniste. Par ailleurs, le sionisme est un processus de colonisation inexhaustible s’appuyant sur le soutien des puissances impérialistes occidentales (et désormais des pays arabes du Golfe, sans oublier la monarchie marocaine).

Israël mène en toute impunité, sans provoquer la moindre riposte militaire ou sanctions économiques des pays occidentaux, sa guerre d’épuration ethnique des Palestiniens depuis 74 ans. Selon la définition juridique des instances internationales, notamment des Nations-Unies, le nettoyage ethnique est « une politique délibérée conçue par un groupe ethnique ou religieux visant à faire disparaître, par le recours à la violence et à la terreur, des populations civiles appartenant à une communauté ethnique ou religieuse distincte de certaines zones géographiques ». Telle est la nature de l’occupation coloniale de la Palestine par les sionistes. Une guerre d’épuration ethnique, appelée également guerre de colonisation de peuplement, consistant à confisquer militairement les terres des autochtones pour les attribuer aux colons, après avoir exterminé ou chassé leurs habitants légitimes et légaux.

L’occupation sioniste a entraîné la population palestinienne à mener la résistance, y compris par la lutte armée. La violence politique.

Cette flambée de violences est la réaction naturelle d’une population palestinienne colonisée qui se voit dépossédée de ses biens, de son patrimoine, de ses droits, de sa terre, de sa dignité. Ainsi, de façon illustrative, nous avons ici réunis les facteurs fondamentaux du conflit israélo-palestinien. Cette expulsion constitue un condensé du conflit, de l’histoire des humiliations à répétition, des pogroms perpétrés par les sionistes contre la population palestinienne civile désarmée. L’éviction des habitants de leur maison réveille, de nouveau, le souvenir des multiples tragiques expulsions précédentes : celles de 1948, celles de 1967, le massacre de Sabra et Chatila, etc.

Mais, en réalité, ce regain de violence recèle également un caractère social manifeste. En effet, l’explosion de violence est l’expression de la détresse sociale des Arabes israéliens durement touchés par la crise provoquée par les multiples confinements accompagnés de l’arrêt de l’activité économique. Représentant plus de 20% de la population totale d’Israël, occupant des emplois subalternes et précaires, souvent mal payés, précipités violemment dans le chômage et la paupérisation depuis la crise sanitaire de Covid-19, ces Arabes israéliens constituent une véritable bombe sociale. Pareillement pour le prolétariat juif israélien précipité dans la précarité et le désarroi social, pris en tenaille par la crise économique et la réaction religieuse, incarnée par les partis confessionnels judaïques hissés au pouvoir. Sans conteste, il n’est pas dans l’intérêt des gouvernants sionistes de voir surgir une convergence des luttes entre les prolétaires juifs et « arabes israéliens ».

Comme à l’accoutumée, non sans nous surprendre, ce qui était initialement une réelle révolte sociale menée au cœur d’Israël par la courageuse population arabe prolétarienne a été dévoyée par le Hamas, ces planqués de l’au-delà des frontières, par ses tirs de roquettes lancées sur les villes israéliennes (la plupart des roquettes a été interceptée par la défense antimissile) depuis la bande de Gaza qu’il dirige d’une main d’enfer. Après plusieurs jours de mobilisation des Arabes israéliens en soutien à des familles arabes de Jérusalem Est, menacées d’expulsion de leurs logements, le Hamas, par opportunisme, a décidé d’entrer en lice (pourquoi depuis des années n’avait-il pas lancé un front de guerre en attaquant Israël ? Préférant aujourd’hui saborder le front social ouvert au cœur d’Israël par le prolétariat arabe). Son dessein machiavélique est non seulement de prendre la tête de la mobilisation initiée spontanément par les Arabes israéliens pour imposer son agenda islamiste à l’ensemble du mouvement palestinien, mais surtout, par ses déploiements de force ou plutôt coups de farce, d’être reconnu par l’État israélien comme l’unique légitime représentant des Palestiniens, au détriment de son rival (adversaire, ennemi ?), l’OLP. Pour preuve de son opportunisme, aussitôt lancés les premiers missiles, le Hamas a lancé plusieurs appels au cessez-le-feu. Espérant ainsi être invité à la table de négociation de l’État sioniste.

Quoique le mouvement islamiste tente de s’imposer comme une force incontournable par sa stratégie de nuisance contre Israël, l’État sioniste n’est pas disposé à négocier avec le Hamas. Ni, à plus forte raison, le reconnaître comme partenaire diplomatique. Pour le moment, dans cette tentative de récupération de la révolte sociale des Arabes israéliens par le Hamas, au moyen de l’ouverture calculée d’un front de guerre asymétrique (car le Hamas n’a ni les moyens militaires ni l’envie de mener une guerre contre Israël, il cherche juste une reconnaissance officielle par la pression de l’usage du lancement des roquettes), ce sont les civils qui sont les principales victimes des massacres. Comme le notait judicieusement un commentateur algérien : « Comme toujours, lorsque les islamistes, passagers clandestins des Révolutions, prennent le volant du camion, vous pouvez être sûrs qu’il emmènent le camion droit dans l’impasse ou dans le fossé ! ». (…). « Si les Oulémas algériens avaient pris les rênes de la Révolution algérienne, l’Algérie serait encore une colonie », avait-il, à juste titre, conclu.

Hier comme aujourd’hui, les masses prolétariennes palestiniennes sont seules, prises en otage par leurs prétendus représentants et les États arabes alliés de l’État hébreu et de l’impérialisme. Elles ne peuvent compter ni sur l’OLP, compromise avec l’entité sioniste, ni, à plus forte raison, sur les islamistes du Hamas qui ont imprimé une dimension confessionnelle au noble combat anticolonial des Palestiniens. L’implication opportuniste du Hamas de Gaza dans le mouvement de révolte antigouvernemental engagé par les prolétaires palestiniens d’Israël a pour dessein de transformer une révolte sociale en guerre par procuration.

Comme le soulignait à juste titre le site d’information libanais Daraj, « en déplaçant l’affrontement de Jérusalem à Gaza, le Hamas a rendu un service au gouvernement de Nétanyahou. » « L’oppression israélienne s’étalait au grand jour devant les yeux du monde, et personne ne pouvait mettre en doute que les Palestiniens étaient dans le rôle des victimes. Leur cause paraissait juste et c’était le moment de redonner vie à cette cause, après une longue éclipse. Mais le Hamas en a décidé autrement, en saisissant l’occasion pour transférer l’affrontement de Jérusalem à Gaza. Au lieu d’une intifada de la population civile en butte à une puissance d’occupation inique, on a donc désormais affaire à une guerre balistique. Israël n’a qu’à s’en féliciter, puisque cela lui permet de détourner l’attention. Au lieu de regarder les crimes commis par les colons, le monde extérieur a maintenant les yeux braqués sur le mouvement islamiste soutenu par l’Iran. Il y aurait pu y avoir une troisième intifada… ».

En effet, par leur lutte contre les expulsions et les injustices sociales, les Arabes israéliens auraient pu conquérir la sympathie et le soutien du prolétariat juif israélien pareillement exaspéré par les mesures liberticides du régime sioniste, accablé douloureusement par la crise économique. Mais les roquettes du Hamas ont torpillé cet élan de solidarité, l’amorce d’une union entre les prolétaires arabes et juifs d’Israël contre l’État sioniste dirigé par une coalition d’extrême-droite honnie, fragilisée par la conjoncture de crise, aggravée par les successives mesures de confinement avec son lot d’interruption de l’activité économique pécuniairement préjudiciable pour l’ensemble du prolétariat israélien.

Par la faute du Hamas, la cause palestinienne, problème colonial par essence, a été métamorphosée en guerre de religion entre juifs et musulmans, en combat intra-ethnique (entre la même population sémitique déchirée uniquement par des dissensions religieuses). La cause palestinienne a perdu son caractère politique et colonial. Indubitablement, ces trente dernières années, à la faveur de l’expansion de l’islamisme, la question palestinienne a été totalement phagocytée par ces entités réactionnaires islamistes. Nul doute, la cause palestinienne s’est diluée en combat religieux. De problème colonial international, la question palestinienne, par la faute des islamistes, a été fondamentalement dévoyée, transformée en guerre confessionnelle entre musulmans et juifs. Aussi a-t-elle perdu, aux yeux de l’opinion publique internationale, son caractère politique, sa matrice colonialiste.

Par ailleurs, l’islamisme sert d’alibi à Israël pour maintenir et pérenniser sa politique de la terre brûlée. Au vrai, comme l’a souligné un commentateur algérien : « l’islamisme et le sionisme ont des intérêts convergents, pour ne pas dire des intérêts identiques, dans la mesure où ils justifient, garantissent et pérennisent l’existence l’un de l’autre. Car la pérennité de l’entité sioniste et la garantie de sa domination perpétuelle sur ses voisins proches et lointains, requièrent que cette entité soit entourée de micro-états vassaux basés sur la religion et/ou sur l’ ethnie . Ainsi, cette entité raciste basée sur la religion entourée d’entités racistes basées sur la religion ferait oublier sa nature de vestige colonial qui devrait disparaitre en tant que tel et n’apparaîtrait pas comme un anachronisme ».

Assurément, outre la question sociale, le conflit israélo-palestinien revêt une dimension coloniale. Et l’unique solution :  la décolonisation de la Palestine. Il n’y a pas deux narratifs possibles de ce conflit. Fondamentalement, nous avons affaire à une occupation territoriale par une entité sioniste dotée de l’armée la plus puissante du monde, coiffée de l’arme nucléaire.

D’aucuns, en bons démocrates bourgeois, s’élèvent pour appeler la « communauté internationale » à réagir. Qu’est cette « communauté », sinon une fiction bourgeoise pour occulter les instances nationales et internationales de la classe dominante. S’agirait-il de ce « machin » dénommé ONU ? N’est-ce pas l’ONU, cette instance diplomatique de l’impérialisme mondial, qui a voté le 29 novembre 1947, de manière illégale et illégitime, le plan de partition de la terre palestinienne ? Où était la communauté internationale au moment de cet Hold-up territorial sioniste perpétré en Palestine ?

En effet, c’est en 1948, année de « l’indépendance » israélienne selon l’historiographie dominante (en fait le 14 mai 1948 marque le début officiel de l’occupation militaire sioniste de la majorité de la Palestine, avec l’appui conjoint de Truman et de Staline), que les sionistes ont expatrié de force des centaines de milliers de palestiniens de leurs propres foyers et de leurs terres. Du jour au lendemain, par décision de l’ONU, le peuple palestinien a perdu son territoire national, désormais propriété de l’entité sioniste appelée « Israël ». Lors de cette dramatique spoliation, plus de 750 000 palestiniens ont été expulsés, réduits au statut de réfugiés. Cette expropriation s’est accompagnée de massacres de dizaines de Palestiniens, de destruction de centaines de villages (Deir Yassin), de pillages. C’est la fameuse Nakba, la grande catastrophe. Rappelons que, du point de vue des juifs orthodoxes antisionistes, la création de l’entité sioniste constitue également une catastrophe pour la « communauté juive », du fait de l’hérésie du projet sioniste. Car la Thora interdit aux juifs en exil d’avoir une domination juive en Terre sainte, autrement dit la Palestine. Mais les sionistes n’ont cure des textes sacrés hébraïques. Seule compte leur entreprise coloniale diabolique, qui leur permet de mener une vie paradisiaque, aux dépens de la population palestinienne erratique et famélique.

Mandela l’a dit de façon catégorique : « Nous savons tous parfaitement bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ». La libération de la Palestine de l’Apartheid sioniste est par conséquent l’affaire de tous les anticolonialistes.

Et pourtant cette terre appartient au peuple palestinien, proclament en chœur tous les anticolonialistes du monde entier, en dépit des dénégations sionistes. Le Tribunal de l’Histoire se chargera de rétablir la vérité. Galilée a triomphé contre l’imposture « scientifique » ecclésiastique. La cause palestinienne aura raison de la mystification sioniste. Tout comme le système erroné géocentrique a fini par disparaître de l’univers scientifique, la disparition d’Israël, dernier vestige colonial occidental, est inscrite dans le mouvement de l’Histoire.

Cependant, le sionisme ne s’effondrera pas pacifiquement seul par miracle. Seule une lutte mondiale de tous les anticolonialistes, particulièrement du prolétariat (car toutes les classes bourgeoises et dirigeantes du globe, particulièrement celles du monde arabe, sont complices et compromises avec le sionisme – plusieurs pays arabes, Bahreïn, Émirats arabes unis, Maroc, Soudan, ont même récemment normalisé leurs relations avec Israël -), pourrait neutraliser l’extension et annihiler la pérennité de l’entreprise coloniale sioniste.

En tant que tête de pont impérialiste et abcès purulent colonialiste, Israël doit être combattu par tous les anticolonialistes.

En réalité, seule la révolution prolétarienne mondiale pourrait abolir le sionisme par la démolition de l’État d’Israël (bien évidemment non des juifs : la lutte contre le sionisme vise le système colonial et les privilèges qu’il institue et non la présence physique de la communauté juive. Le FLN algérien n’avait jamais réclamé le départ des Européens d’Algérie, tout comme le mouvement de Mandela ne préconisait pas l’expulsion des Blancs), mais également de tous les États artificiels islamistes de cette région (dirigés par des dictatures féodales alliées de l’impérialisme), pour favoriser subséquemment l’établissement d’une confédération sans frontières étendue à tout le Moyen-Orient, au sein de laquelle tous les habitants (« Arabes », « Juifs », « Kurdes ») vivront librement en symbiose, dans le cadre d’une nouvelle communauté humaine universelle sans classe.

Lire: https://algerie54.dz/2023/02/21/palestine-occupation/

 

 

 

 

 

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