A la une, Mondactu

L’Arabie Saoudite prend ses distances avec Washington et la normalisation avec l’entité sioniste

Le représentant de l’Arabie Saoudite à l’ONU, Mohamed bin Abdelaziz al Atik a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi que son pays demeure attaché aux constances de la cause palestinienne et l’édification d’un Etat Palestinien dont la capitale est Al Qods.

S’exprimant devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Mohamed bin Abdelaziz al Atik insiste sur l’importance de l’instauration d’une paix durable au Proche-Orient et qui passe selon lui par le choix des deux Etats, conformément aux résolutions internationales et au plan arabe de paix adopté au Sommet arabe de Beyrouth en 2002.

Le représentant de l’Arabie Saoudite à l’ONU n’a pas manqué l’occasion de condamner les violations des lieux saints de l’Islam en Palestine occupée par l’armée et les colons sionistes. Il appellera sur ce registre la communauté internationale à prendre ses responsabilités pour protéger le peuple palestinien et les lieux sacrés des musulmans. La sortie du représentant saoudien à l’ONU est de bonne augure pour le prochain sommet prévu en novembre à Alger, dont la question palestinienne sera au centre de ce grand rendez-vous.

La sortie du diplomate saoudien, intervient au moment ou les médias américains soulignent que les Etats du Golfe ne font plus confiance aux USA et qu’ils cherchent par conséquent à normaliser avec l’Iran.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangère, Saeed Khatibzadeh, a confirmé  lundi dernier la tenue d’un nouveau  round de négociations Iran-Arabie Saoudite, à Bagdad à l’initiative du gouvernement irakien et à l’aide du gouvernement d’Oman et qu’ils étaient positifs.

Sur ce sujet, CNN a rapporté que le dégel Téhéran-Ryad prend forme, et l’envoi de 40000 pèlerins iraniens au pèlerinage de cette année, est un signe révélateur.

« Alors que les pourparlers se sont jusqu’à aujourd’hui centrés sur des questions relativement mineures telles que le pèlerinage des lieux saints auxquels participaient d’ailleurs les responsables du renseignement. La présence éventuelle des responsables des ministères des Affaires étrangères des deux pays dans les futures négociations pourrait témoigner des progrès significatifs et une volonté ferme des deux parties irano-saoudiennes de résoudre certains conflits régionaux.

« L’Arabie saoudite, le plus grand exportateur de pétrole au monde, et les Émirats arabes unis, ont rejeté les demandes américaines d’augmenter la production de pétrole en vue de réduire les prix du pétrole brut, ce qui pourrait attiser la guerre en cours en Ukraine. Par contre, ils ont plutôt décidé de s’allier aux Russes en tant qu’exportateurs de pétrole pour aider à augmenter progressivement la production », annonce CNN.

Plus de 15 mois depuis l’arrivée au pouvoir de Biden, aucune discussion n’a eu lieu entre le président américain et le prince héritier saoudien Mohammed bIn Salmane.

 

 

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires