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Les corrompus droit de l’hommistes européens, reprennent du service

Les deux démons et faux défenseurs des droits de l’homme sont de retour, et la cible est l’Algérie et non l’entité sioniste qui poursuit sa politique d’extermination du peuple palestinien depuis 45 jours, sous les caméras du monde.

Une caste d’eurodéputés, siégeant dans une institution européenne éclaboussée il y a moins d’une année d’un gigantesque scandale de corruption, reprend du service et adresse une missive au chef de la diplomatie européenne Josep Borell, pour exiger des sanctions contre l’Algérie. Une missive médiatisée bien entendu par les bannis de la société algérienne et les pique-assiettes des officines étrangères hostiles à l’Algérie, ainsi que les instruments propagandistes du Makhzen.

Les eurodéputés, qui oublient les violations des droits de l’homme, l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes, les campagnes haineuses menées par les partis d’extrême droite en Europe contre les musulmans, l’interdiction des voix qui revendiquent la fin de l’extermination du peuple palestinien à Gaza, et la fin du soutien militaire au régime de Kiev, ne voient que la situation en Algérie, au demeurant bien meilleure que celle qui prévaut dans plusieurs pays européens, dont les peuples peinent à suivre le taux élevé de l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat, le chômage et insécurité. Les raisons de ce point de fixation sur l’Algérie et cette hostilité sont à mettre sur les positions souveraines de l’Algérie, à l’égard de la Palestine où elle a ouvertement exprimé son soutien indéfectible à la Palestine et son Peuple, son opposition à la normalisation avec l’entité sioniste et aussi sur les autres questions comme celle du conflit ukrainien, et son soutien de demeurer indépendante de la confrontation des axes. Mais la raison inavouée, par les eurodéputés qui se cachent derrière une question déjà consommée des droits de l’homme et enterrée par le génocide du peuple palestinien par l’armée sioniste, est celle liée à l’accord d’association avec l’Algérie, qu’Alger refuse de reconduire après son expiration en décembre 2020, quinze après sa mise en oeuvre. Un accord d’association UE-Algérie, qui s’avéra un bradage des richesses du pays. Un accord d’association à l’origine d’un préjudice financier d’une somme oscillant entre 250 et 300 milliards d’euros. L’Union européenne n’avait jamais tenu parole et engagement pour bâtir un partenariat économique stratégique (gagnant-gagnant). Bruxelles comptait maintenir encore l’Algérie comme un marché pour écouler sa marchandise, pour ne pas dire »poubelle » de ses produits incommercialisés et incommerciables dans le vieux continent. La détermination de l’Algérie à bâtir des partenariats économique bilatéraux fiables, comme c’est le cas avec l’Italie, est loin d’être du goût des néolibéraux occidentaux qui considéraient l’Algérie comme la « vache à traire ».
La nouvelle vision économique prônée par le président Tebboune depuis son intronisation au pouvoir en décembre 2019, inquiète de plus en plus cette caste européenne néocoloniale, qui ne rate aucune aubaine pour s’attaquer à l’Algérie, via ses supplétifs déjà condamnés par le peuple algérien hostile à toute soumission ou inquisition.

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