Antonio Panzeri a accepté de tout révélé aux enquêteurs de la justice belge, en échange, d’une condamnation d’une année de réclusion dont une partie sous bracelet électronique
Au terme de ce deal , l’ancien élu socialiste s’engage à informer les enquêteurs sur le modus operandi de la fraude, les arrangements financiers avec des États tiers, l’identité des personnes « qu’il admet avoir corrompues » et l’éventuelle implication de personnes « non encore connues dans le dossier ». Ses déclarations devront être « substantielles, révélatrices, sincères et complètes », a précisé le parquet fédéral.
En échange de cette coopération, l’ex-député, patron de l’ONG Fight Impunity établie à Bruxelles, sera condamné à une peine de prison ferme « limitée ». Son avocat Laurent Kennes a précisé à l’AFP que cette peine négociée avec le parquet n’excéderait pas un an ferme. « Une peine de cinq ans sera prononcée, mais avec du sursis pour la partie excédant un an. Cela veut dire qu’il va subir un an en détention, dont une partie sous bracelet électronique », a affirmé Me Kennes.
« Il a envie de déballer, il veut voir le bout du tunnel », a ajouté l’avocat sur la chaîne francophone belge RTBF, soulignant que Pier Antonio Panzeri avait « reconnu avoir été l’un des dirigeants d’une organisation criminelle (…) en lien avec le Qatar et le Maroc ».