Par Djeha
Trois “Unes”, une morne plaine.
Alors que Le Figaro et Les Echos mettent l’accent sur la crise énergétique, les intérêts divergents européens et sur les conséquences de la guerre américaine en Europe, Le Monde, lui, se contente d’être ce qu’il a toujours été, fidèle à H. Beuve-Mery, un relais solide de l’atlantisme, de l’ “anti-soviétisme et de l’anti-communisme primaire”.
Le divorce franco-allemand est relégué à la 33ème page du “quotidien du soir”.
Cela ne veut évidemment pas dire que les deux autres feuilles de choux ne le sont pas.
Cinquante ans de travail de sape a payé.
La diversité a accouché de 4 ou 5 milliardaires qui décident de ce que pensent les Français.
Un paysage médiatique résolument monocolore.
L’intelligence éditoriale est aussi riche, aussi diverse et aussi libre que le reste.
Le naufrage français se poursuit inexorablement. Il ne reste plus qu’à en désigner les coupables.
Une partie de la droite et de l’extrême droite n’a pas cherché très loin: taper très fort sur les plus faibles, dépourvu de tout soutien.
Une Algérienne en perdition comme certains des ses compatriotes illusionnés par les miroirs aux alouettes.
