Au moment ou les médias et l’opposition espagnols dénoncent l’hostilité du régime du Makhzen, manifestée par une série de scandales d’espionnage, le socialiste et président du conseil espagnol Pedro Sanchez réitère son allégeance au commandeur des croyants du régime du Makhzen.
Ainsi, et après les scandales du logiciel espion Pegasus , dont ont été victimes de hautes personnalités politiques , militaires et sécuritaires ibériques dont Pedro Sanchez, de l’espionnage des sites militaires espagnols implantés, dans les enclaves de Ceuta, Mellila et les îles Baléares, sur la péninsule ibérique dont Algérie54 avait révélé, se référant aux médias espagnols, voilà un nouveau scandale qui éclabousse le régime du Makhzen, liée à l’organisation conjointe du Mondial 2030.
Selon, le média espagnol El Périodico, le régime du Makhzen avait bien tenté de ravir l’organisation de la finale du Mondial 2030, prévue à Madrid, en procédant à des manoeuvres scabreuses d’espionnage pour influencer l’instance footballistique internationale la FIFA, à l’attribuer à Casablanca.
Pour le média ibérique « la finale de la Coupe du monde 2030 à Casablanca ne serait pas le résultat d’une planification ou d’un mérite sportif, mais d’une sombre opération d’espionnage et de sabotage menée par le Maroc contre l’Espagne ».
El Périodico citant des sources ibériques révèle que les hauts responsables de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) et les départements clés de la candidature conjointe, tels que la gestion du budget, les sponsors et la commission de compétition, auraient été la cible d’un réseau de renseignement sophistiqué conçu pour obtenir des informations stratégiques et neutraliser l’Espagne en tant que concurrent.
Et de poursuivre » le complot marocain comprendrait l’interception présumée de courriels, d’écoutes téléphoniques et l’accès illégal à des documents internes détaillant les propositions logistiques et budgétaires espagnoles. Cette connaissance a permis au Maroc de prendre de l’avance sur des négociations cruciales avec la FIFA, s’assurant que la finale de la Coupe du monde se termine à Casablanca, tout en reléguant Madrid à un rôle secondaire ».
« Mais le Maroc ne s’est pas limité à obtenir des informations : selon les fuites, il aurait lancé une campagne de diffamation contre l’Espagne au sein de la FIFA. Il s’agissait notamment de rapports manipulés sur de prétendues défaillances organisationnelles et de pressions directes pour retarder les approbations clés liées aux infrastructures proposées par l’Espagne » conclut El Périodico.
La machine marocaine aurait fonctionné avec le soutien d’un puissant groupe d’affaires dirigé par des personnalités telles que Karim Mezouar, un magnat de l’immobilier, et Nadir El-Haddad, lié à des contrats de télécommunications. Ces hommes d’affaires auraient assuré l’achat de testaments par des promesses de commissions millionnaires et des contrats liés au développement de la Coupe du monde sur le sol marocain.
L’espionnage du Makhzen n’est pas un événement isolé, mais un maillon de plus dans un réseau de corruption qui pourrait atteindre les plus hauts niveaux de la FIFA. Le choix de Casablanca comme lieu de la finale a été remis en question par de nombreux analystes, qui soulignent comment le Maroc a utilisé son influence économique et politique pour fausser un processus qui devrait être transparent.
Pedro Sanchez, l’allégeance au Commandeur des croyants
En visite à Rabat, où il a présidé samedi 21 décembre une réunion de l’Internationale socialiste, Pedro Sanchez, président du Conseil espagnol et chef du parti socialiste espagnol PSOE, réitère son allégeance au roi malade du Maroc, en lui octroyant faussement et mensongèrement le titre d’acteur de « stabilité régionale », sachant que le régime du Makhzen, occupant illégal des territoires du Sahara Occidental, en violation du droit international et des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, ne cesse pas d’exprimer ses intentions d’expansion territoriale à l’égard de ses voisins dont l’Espagne.
Et ce n’est pas pour rien si le Ministère espagnol de la Défense s’était démarqué de la position de Pedro Sanchez concernant la question du Sahara Occidental la qualifiant de question de décolonisation inscrite dans la 4ème commission de décolonisation de l’ONU, concernée par la tenue d’un référendum d’autodétermination. Le Ministère espagnol de la Défense avait exprimé la semaine dernière ses inquiétudes quant aux manoeuvres de déstabilisation menées par le régime marocain via certaines ONG et associations financées par le Makhzen dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Mellila.
Pour Sánchez, le Maroc et l’Espagne sont « deux pays frères et voisins qui partagent des projets et une vision similaire concernant les dossiers et les défis auxquels le monde et nos sociétés sont confrontés », sachant que la royauté néoféodale digère les défaites subies devant la Cour de justice de l’UE, suite aux arrêts d’octobre annulant les accords agricoles et de pêche dans une victoire historique pour les aspirations du Front Polisario et des Sahraouis.
Sánchez a proposé à ses ministres de veiller aux intérêts du Maroc à Bruxelles. que les associations agricoles espagnoles dénoncent depuis des années comme une concurrence déloyale.
Pour Sánchez, l’Espagne est la porte d’entrée du régime du Makhzen « Madrid a toujours soutenu un partenariat stratégique entre Rabat et Bruxelles, guidé par un esprit gagnant-gagnant », a déclaré . Sánchez lors de sa visite à Rabat.
A l’opposé, Sanchez n’a aucunement défendu les intérêts espagnols , pour ce qui est des relations avec l’Algérie ou il avait sacrifié un Traité d’amitié et de partenariat de 20 ans, pour se livrer à l’allégeance du Commandeur des croyants, depuis la fameuse et mystérieuse lettre du 18 mars 2022, dont le contenu n’a jamais été divulgué aux espagnols.
Sanchez a sacrifié de facto les intérêts de milliers d’entreprises espagnoles en activité avec l’Algérie, dont la réaction à la trahison du président du Conseil espagnol avait été rapide, via la suspension du Traité d’amitié et de partenariat et de la révision de la coopération énergétique entre les deux pays. Madrid qui aspirait à devenir un hub énergétique, perd la confiance d’Alger, qui se tourna vers d’autres partenaires plus fiables.
La machine marocaine aurait fonctionné avec le soutien d’un puissant groupe d’affaires dirigé par des personnalités telles que Karim Mezouar, un magnat de l’immobilier, et Nadir El-Haddad, lié à des contrats de télécommunications. Ces hommes d’affaires auraient assuré l’achat de testaments par des promesses de commissions millionnaires et des contrats liés au développement de la Coupe du monde sur le sol marocain.