Par Mil Boumaza

Homme de toutes les luttes, dès les premières heures, pour les droits et l’émancipation des peuples, Pierre Galand était l’invité de Jazairhope, un média patriotique indépendant (https://youtube.com/live/FmvDfExNXd8?si=8JAnaSkil8FyzzeK).

C’est, avec le recul de l’expérience et les nombreux combats qu’il a menés, une figure pleine de dignité et de sagesse qui nous livre ses analyses et ses réflexions sur le conflit du Sahara Occidental. Au cours de cette interview pleine de révélations, d’enseignements et d’espoir, on perçoit la flamme toujours vivace du résistant, de l’idéaliste convaincu d’être du côté du droit, de la justice, et donc du bon côté de l’Histoire.

Car Pierre Galand, malgré sans doute diverses fortunes, est un être foncièrement optimiste. Son combat constant et sa foi inébranlable aux causes justes, que le Makhzen prétendait fléchir par des tentatives de corruption, en témoignent. 

Cet engagement en faveur des peuples en lutte pour leur autodétermination, il affirme le tenir de la lutte algérienne pour l’indépendance, à laquelle il prit fait et cause : « Je suis un enfant de l’Algérie« , confie-t-il. « Cela m’a donné des principes. L’Algérie a toujours été du côté des peuples en lutte. C’est son ADN« 

Quant au Royaume chérifien, son analyse est sans appel et il ne s’encombre pas de langue de bois : « Le Maroc est un protectorat de la France. Le Maroc s’est mis à la disposition des Occidentaux dans leurs basses manœuvres« (Irak, Yémen, Congo, Palestine, etc).

Selon lui la colonisation de la Palestine par les sionistes et du Sahara Occidental par le Makhzen sont à contresens de l’Histoire. Soutenues par les Occidentaux, ces deux entités ont été créées pour déstabiliser toute une région et servir leurs intérêts.

Aussi nous donne-t-il rendez-vous à la 48ème rencontre internationale de la solidarité avec le peuple sahraoui, à Lisbonne, un lieu symbolique et présage d’une victoire, quoi qu’il en soit, inéluctable, car rien ni aucune force au monde ne peut abattre le droit et la justice, ni arrêter la marche de l’Histoire.