Plus de 100 avocats français de l’association “Pour la justice au Proche-Orient” ont adressé une requête au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) dans laquelle ils accusent leur pays de “complicité du génocide en cours à Ghaza”.
En s’appuyant sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, les avocats français notent que “loin de prendre des mesures concrètes pour empêcher le génocide en cours contre les Palestiniens, les membres de l’exécutif français (…) ont continué à soutenir les actions criminelles du gouvernement (d’occupation sioniste) en apportant un soutien militaire, politique, économique, diplomatique et de propagande, y compris en fournissant les moyens de commettre les crimes en question”.
Ce document à charge, de 56 pages, a pour objet principal de présenter à la CPI “un choix de déclarations et d’actions des membres de l’exécutif français” qui pourraient être qualifiées “de complicité par voie d’aide et d’encouragement dans les crimes commis par les forces (d’occupation sionistes) contre des civils palestiniens au sein du Territoire palestinien occupé”.
Le document attaque fort en lâchant dans les premières pages que “les requérants considèrent que le Président du Sénat et la Présidente de l’Assemblée nationale, ainsi que des députés et sénateurs français, ont joué un rôle de soutien diplomatique, politique et moral (à l’entité sioniste) alors qu’ils ne pouvaient pas ignorer ni l’intention (des responsables sionistes) ni la nature des crimes commis dans le Territoire palestinien”.
Ils énumèrent ensuite les rôles des membres du gouvernement et des députés de la commission des affaires européennes dans la facilitation du génocide à Ghaza.
Dans le viseur des avocats aussi une société sioniste, considérée comme la pierre angulaire de l’influence et de la désinformation orchestrée par les soutiens de l’entité sioniste.