Plus de 120 organisations françaises, solidaires du peuple palestinien, exigent de la France l’arrêt « total et immédiat » de tout commerce d’armement avec l’entité sioniste, appelant toutes les associations, collectifs, syndicats et partis politiques à se joindre à cet appel et à se mobiliser pour obtenir satisfaction.
« Nous exigeons l’arrêt total et immédiat de tout commerce d’armement » avec l’entité sioniste, ont-elles affirmé dans un communiqué commun. Ces organisations réunies au sein d’un collectif, appellent également « toutes les associations, collectifs, syndicats et partis politiques à se joindre à cet appel et à se mobiliser pour obtenir satisfaction », regrettant la position de la France qui « continue d’entretenir sa complicité (avec l’entité sioniste) en matière d’armement ».
Le collectif souligne, en outre, l’importance d’une mobilisation populaire pour obtenir l’interdiction de participation des entreprises d’armement sionistes au Salon mondial du naval de défense (Euronaval), prévu du 4 au 7 novembre à Paris, comme ça a été le cas en juin dernier au salon de défense Eurosatory lorsque le gouvernement français a décidé que les 74 entreprises sionistes inscrites sont persona non grata au salon.
« Appliquer à Euronaval ce qui a été ordonné pour Eurosatory en juin dernier, c’est-à-dire annuler l’ensemble des stands d’industriels (sionistes), est un minimum », a-t-il plaidé. « Suite à des mois de campagne et de mobilisation populaire, conjugués à une action juridique visant les organisateurs d’Eurosatory, la participation des 74 entreprises d’armement (sionistes), qui devaient exposer leurs armes à Villepinte en juin, a été annulée », rappelle le collectif.
Cinq mois plus tard, a-t-il poursuivi, alors que l’agression sioniste sur Ghaza « s’est encore intensifiée et qu’elle s’étend désormais au Liban, en plus des frappes sur la Cisjordanie, la Syrie, l’Iran et le Yémen, 6 vendeurs d’armes (sionistes) sont présents dans la liste des 450 exposants annoncés par Euronaval. »
En offrant à l’entité sioniste l’opportunité de participer à ce salon, « la France permet non seulement aux entreprises (sionistes) d’armement (…) de profiter d’une vitrine internationale pour vendre leurs armes +testées au combat+ sur les Palestiniens, mais aussi à des représentants politiques, militaires et industriels (sionistes) de venir nouer des accords avec des industriels français et étrangers pour continuer de s’approvisionner en armes, alimentant ainsi la guerre sans fin menée contre des populations civiles », a averti le collectif.