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Pour avoir participé à une manifestation pro-palestinienne en France: un jeune étudiant meurt après avoir été battu dans un commissariat à Paris

Samir Hamdaoui, un étudiant algérien en France est une nouvelle victime du racisme en France, démocratisé par un Etat profond toujours mené par les nostalgiques de l'Algérie française.

Samir Hamdaoui, un étudiant algérien en France est une nouvelle victime du racisme en France, démocratisé par un Etat profond toujours mené par les nostalgiques de l’Algérie française.

Après l’affaire du jeune Nehal assassiné avec préméditation en juin en 2023 par des policiers racistes, qui bénéficiaient de la complaisance de la justice française, voila un autre jeune algérien, venu faire ses études en France, subira le même sort que celui de Malik Oussedik lâchement assassiné par la police française en décembre 1986.

Le tort de Samir Hamdaoui , âgé seulement de 21 ans, est d’avoir participé à une manifestation pro-palestinienne organisé par les étudiants devant l’université Sciences Po à Paris. Lors de la dispersion du rassemblement par la police française, plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées, dont Samir. Quatre jours plus tard, Samir est décédé dans la maison de ses proches, après leur avoir raconté que les policiers du commissariat l’ont battu. Les proches du défunt rapportent que la police refuse d’ouvrir l’enquête et fait pression sur les médecins pour qu’ils reconnaissent la mort comme naturelle.

Après avoir était mis en garde à vue au commissariat du 7ème arrondissement de Paris, le jeune homme est décédé dans des circonstances mystérieuses.

Le frère du défunt a déclaré que 24 heures après son arrestation, Samir l’avait appelé du commissariat pour l’informer où il se trouve. Après avoir été relâché, Samir se plaignait constamment sur son état de santé, ce qui, selon lui, était dû aux coups qu’il avait reçus au commissariat.

Dans sa vidéo, le frère de Samir a déclaré : « il avait une voix effrayée » « Mon frère, il avait des bleus sous les yeux. On comprenait bien que là-bas, ils l’ont maltraité, ils l’ont battu, ils l’ont torturé au commissariat. »

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