Expulsé arbitrairement et de force vers la France, le 18 décembre 2022 d’Al Qods, l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a porté plainte à Paris le 28 mars contre l’entité sioniste, pour détention arbitraire et tortures. Les faits concernent son incarcération en Palestine Occupée en 2022.

Dans cette plainte, Salah Hamouri est présenté comme « la cible d’un harcèlement intense de la part des autorités israéliennes et d’un déni de ses droits fondamentaux ».Ses avocats affirment que leur client, âgé de 38 ans, a « fait l’objet de détentions arbitraires répétées et a subi des actes de tortures au cours de ces privations de liberté ».

Ils évoquent dans le document différentes « arrestations et détentions », entre 2001 et 2018, mais dénoncent surtout sa détention administrative « sans charge officielle » entre mars et décembre 2022, avant son expulsion vers la France.

Pour eux, divers faits relèvent de tortures, tels que les conditions de son transfert en juillet 2022 vers un nouveau lieu de détention, avec des privations de nourriture et de sommeil ; « l’isolement punitif » consécutif à sa grève de la faim ou la « restriction prolongée voire l’interdiction de contacts avec sa famille ». Un psychiatre français a décrit en septembre 2023 un « état de stress post-traumatique complet d’intensité sévère » chez Salah Hamouri, selon la plainte.

Il convient de rappeler que Salah Hamouri avait été privé de parole en Hexagone, depuis son expulsion forcée, sous la pression du lobby sioniste en France.