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Après le Rai, le patrimoine immatériel, l’art culinaire: La prédation marocaine du patrimoine algérien se poursuit

Au moment ou l’Algérie dépose un dossier  au patrimoine immatériel de l’UNESCO, pour l’inscription des tenues traditionnelles  comme  la gandoura et la mlehfa, voilà que le régime du Makhzen toute honte bue ouvre une  nouvele poémique  sur l’origine du Caftan .
D’ailleurs, le régime du Makhzen vient à travers une association dénommée Moroccan Heritage,lancer une pétition pour tenter de protester contre ce qui est vu comme une forme d’appropriation culturelle.
Cette énième polémique du Makhzen rappelle celle concernant les maillots de foot de l’équipe nationale algérienne. La collection, créée par Adidas, était censée s’inspirer des motifs géométriques du palais El Mechouar, dans le nord-ouest de l’Algérie, mais le Maroc y avait vu une reproduction de ces célèbres « zelliges » en faïence.
Msemen, dans la foulée de la prédation makhzenienne
La prédation comme doctrine expansionniste du régime du Makhzen, n’a pas de frontières, puisque même les plats de l’art cuinaire algérien sont ciblés.Après le Couscous, c’est autour du pain surnommé « Msemen » de faire l’objet de convoitise d’appropriation marocaine.
 En effet, TasteAtlas, consacré aux spécialités culinaires, a attribué le Msemen au Maroc dans son nouveau classement. Ce choix a suscité l’indignation et la colère des  internautes algériens le considérant comme un plat algérien.De nombreux internautes algériens sont mécontents, affirmant que le Msemen est en réalité une spécialité algérienne et non pas marocaine. « Depuis quand le Msemen est-il marocain? », s’est interrogé un internaute, soutenu par plusieurs autres.
Le Mhajeb est en effet l’un des plats préférés des Algériens, une spécialité emblématique de la cuisine nationale. Le Msemen, une sorte de crêpe feuilletée, est également un pain plat emblématique de l’Algérie.
Le soutien total de la fille du super-conseiller du commandeur des croyants
Au sein de l’organisation onusienne, l’UNESCO, le régime du Makhzen bénéficie d’un soutien de taille, celui de a directrice générale de cette institution Audrey Azoulay, fille d’André Azoulay,  super Conseiller du commandeur des croyants qui a bien réussi à sioniser le régime makhzenien et la société marocaine.
Bien soutenus par un lobby sioniste en France, et la présence de la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay, le régime du Makhzen avait bien tenté  de s’accaparer de la paternité de la chanson Rai, connue depuis des lustres d’être algérienne et oranaise en particulier.

Pour le maestro Kouider Berkane, il s’agit tout simplement d’usurpation d’identité culturelle, interrogé par Algérie 54, il y a près de trois années sur cette question.

« Les marocains ne cessent de réclamer que les origines du  Rai sont marocaines. Mais ils oublient que l’identité d’un patrimoine musical est déterminé d’abord par son contexte géographique. ( ex.Saida bhida ) ou ( Rouhi ya wahrene ) il ne peuvent pas être marocaines .En plus il y a ce facteur linguistique dans la chanson différent de la spécificité marocaine »avait-t-il insisté.

L’escroquerie de la traduction du mot « Maghreb »

La prédation n’a pas de frontières chez le régime du Makhzen, lorsqu’il s’agit du patrimoine algérien. Ainsi, le régime du Commandeur des croyants n’a pas hésité à s’approprier l’appellation de « la porte des maghrébins » donnée en hommage à l’illustre savant algérien Sidi Boumediene, compagnon de premier rang de Salaheddine Al Ayoubi, et propriété algérienne dans la ville sainte d’Al Qods en Palestine Occupée. En connivence avec l’occupant sioniste, le régime du Makhzen avait détourné l’appellation de cette porte des Maghrébins via une escroquerie de traduction la rendant « Morocco Gate ».

Les photos historiques d’Ouled Nail

Toute honte bue, le régime du Makhzen avait participé à l’Expo universelle 2020 de Dubai, en présentant des photos historiques de la tribu algérienne d’Ouled Nail, comme étant un patrimoine makhzenien.

Selon des clips diffusés lors de cette exposition, il n’ y aucun doute, les images  montrées sont des images historiques les plus célèbres de la tribu algérienne de Ouled Naïl.

Les photos montrent aussi ces femmes algériennes portant la robe d’Ouled Naïl accompagnées des bijoux algériens. Alors que la foire universelle de Dubaï a également

attribué la même robe traditionnelle au Maroc.

 

L’UNESCO, noyautée par le Makhzen

Il est clair que l’organisation de l’UNESCO, a été infiltrée par le Makhzen , comme le confirme le scandale d’espionnage ayant éclaboussé l’organisation onusienne. Ainsi, dans le sillage du scandale de Pegasus, une Marocaine employée à l’Unesco  a été renvoyée pour des relations avec les services de renseignements marocains. Cheffe d’unité administrative à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture Unesco, la Marocaine Wafaa Bernichi faisait  les frais d’une sale guerre menée, depuis des années déjà par le royaume du Makhzen, à l’encontre de certains pays d’Europe et du Maghreb aussi.

C’est le département du développement de l’expression et des médias de l’organisation rattachée à l’UNESCO, qui est derrière cette action qui s’était effectuée dans le secret le plus total, pour des raisons évidentes. . Cette scabreuse affaire intervienait moins d’une année après la perte du poste de membre du Conseil Exécutif à l’UNESCO par l’ancien ambassadeur marocain auprès de cette organisation onusienne Samir Addahre.

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