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Le 19 décembre 2019, le président Tebboune prêtait serment pour une Algérie nouvelle : trois ans jalonnés de profondes réformes pour un Etat fort

Cela fait trois ans, jour pour jour, ce 19 décembre, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a été officiellement investi dans ses fonctions de président de la République après son élection, le 12 décembre 2019, à la magistrature suprême.

Dans son discours d’investiture, lors de la cérémonie de prestation de serment en présence des représentants de toutes les institutions de l’Etat, le président a réitéré ses 54 engagements qu’il avait pris devant les citoyens lors de sa campagne électorale.

Des engagements constituant sa feuille de route pour une « Algérie nouvelle ». Cela est nécessairement passé par le lancement de plusieurs chantiers de réformes profondes pour l’instauration d’un Etat de droit.

Un long processus est alors engagé et touchant, notamment au rétablissement de la confiance en les institutions de l’Etat et la restitution de leur crédibilité, tout aussi que la moralisation de la vie politique et l’accès et la participation de la jeunesse à une activité politique exempte de « l’argent qu’il soit sale ou pas », la lutte contre la corruption, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, la protection des droits humains, la mise en œuvre d’une diplomatie agissante et proactive en vue de redonner à l’Algérie ses lettres de noblesses aussi bien au niveau régional qu’international.

Plusieurs réformes ont été réalisées, d’autres sont en cours et même imminentes à l’instar de des Codes de la wilaya et de la commune dont la finalisation est attendue pour cette fin d’année, tel que exigé par le président de la République.

Mais tout a commencé par la révision de la Loi fondamentale du pays, la Constitution en l’occurrence, suivie par le renouvellement de toutes les assemblées populaires (wilayas et communes) consacrant leur légitimité par la représentativité populaire. Une légitimité recherchée jusqu’au Parlement avec ses deux chambres (Assemblée nationale et Sénat), à commencer par l’APN (Assemblée nationale populaire) dont le président avait annoncé la dissolution, le 18 février 2021, pour un renouvellement visant son contrôle sur l’Exécutif.

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