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La presse algérienne face aux défis géostratégiques et les élucubrations des ONG internationales

Dans quelques jours, la presse algérienne célèbre la journée internationale de la liberté d’expression, dans un contexte particulier à savoir la promulgation de la nouvelle loi organique sur l’information, adoptée respectivement par les deux chambres du Parlement.
Il convient de souligner, que cette loi a été généralement accueillie avec une grande satisfaction par les professionnels de la corporation, pour y avoir réhabilité le journaliste dans l’exercice de sa profession, après de longues années d’OPA d’oligarques et de blanchisseurs de l’argent de la prédation, et elle a consacré les promesses tenues par le président de la république Abdelmadjid Tebboune, et  également  une consécration constitutionnelle, dans la droite ligne de l’édification et la pérennisation de l’Etat Algérien. Cette anticipation est aujourd’hui plus que judicieuse face aux défis que connaît le monde et cette guerre informationnelle dans sa diversité et qui n’épargne par les Etats qui ne se sont pas immunisés des fakenews et des orientations médiatiques imposées par la doxa et les médias Mainstream, qui au demeurant est au service et à la solde des intérêts occidentaux et à l’hégémonie occidentale.
Cela, nous mène sans ambages à cette guerre de désinformation menée contre l’Algérie souveraine, via des officines et supplétifs nationaux qui se sont bien sucrés de l’argent des ONG occidentales. Ces mêmes ONG, qui au nom de la liberté d’expression, démocratie et droits de l’homme comptent nous imposer leurs valeurs néolibérales, et leur hégémonie sur le monde. Liberté d’expression et droits de l’homme qui sont d’ailleurs violés et bafoués, lorsqu’il s’agit de parler des droits des peuples, comme ceux de la Palestine et du Sahara Occidental, ou ceux qui refusent le diktat du néolibéralisme, et qui défendent la souveraineté de leurs Etats, comme l’Algérie. D’ailleurs, il est clair de mettre l’accent sur l’instrumentalisation néocoloniale, de l’emprisonnement de l’ancien patron de Maghreb Émergent Kadi El Ihsene, condamné et détenu pour financement étranger illégal, qui n’a rien à avoir avec ses écrits ou ses déclarations sur sa Radio.M, financée de facto par le Quai d’Orsay. Sur ce registre, il faut noter qu’aucun journaliste algérien n’est en prison pour des faits liés à l’exercice de la profession. Les aventuriers, et ceux qui se sont autoproclamés, supplétifs des ONG et entités hostiles à l’Algérie, sont poursuivis pour des faits liés à leurs rôles de « Khabardjia » au lieu de journalistes responsables, sachant que personne n’est supercitoyen ou au dessus des lois.

D’ailleurs, Paris, Washington, Londres ou Bruxelles acceptent-t-ils un financement étranger de médias établis sur leurs sols? Certainement, non, et ce n’est pas les médias russes comme RT ou Sputnik, qui vont nous démentir. Aujourd’hui, il est clair que l’Etat doit récupérer son autorité de régulation face aux dérives et dérapages qui portent atteinte à l’histoire, l’unité, la souveraineté,les valeurs et l’image de l’Algérie, tout en encourageant l’émergence d’une presse patriotique qui défend les intérêts suprêmes de la Nation , la pérennisation de l’Etat-nation, la lutte contre le terrorisme , l’obscurantisme, la corruption, le despotisme et le clientélisme.

Cela ne sera que justice pour les grands sacrifices de nos aînés, consœurs et confrères qui se sont sacrifiés, durant la guerre de libération nationale, pour la liberté et l’indépendance de l’Algérie, ou ceux qui sont tombés en martyrs pour le combat contre le terrorisme et l’obscurantisme et qui ont réussi à sauver la république et aussi le pays visé par un plan néocolonial et sioniste de démantèlement de l’Etat. Aujourd’hui, la menace est toujours d’actualité, dans un monde en lutte pour un nouvel ordre plus juste , d’où la nécessité d’édifier un socle médiatique patriotique conscient des enjeux géostratégiques. D’ailleurs, toutes les conditions sont réunies pour aller vers l’édification d’une presse de qualité, soutenue par le président Tebboune, qui depuis sa campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre 2019, accorde un intérêt particulier à ce secteur, en mettant sur rail un arsenal juridique consacré par la constitution du premier novembre 2020, dont les fruits sont attendus à moyen terme. Pour preuve les rencontres périodiques entre le président de la République et les représentants de la presse nationale au siège de la présidence de la république, est un signe qui ne trompe pas sur la détermination du président Tebboune à hisser ce secteur au rang qui lui sied, dans un monde qui n’épargne pas les faibles. Ces entrevues accordées par le président Tebboune aux représentants de la presse nationale, sont uniques dans le monde arabe et le continent africain.

Aujourd’hui, de nombreuses mesures sont promulguées et mises en oeuvre par l’Etat pour faire de la presse algérienne un véritable pouvoir au service des intérêts stratégiques de l’Algérie.

 

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