Le procès en appel de Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène, Athmane Tartag et Louisa Hanoune a été ouvert ce dimanche au tribunal militaire de Blida après la validation de la demande portant appel du jugement

Les accusés sont poursuivis pour « des faits commis dans une enceinte militaire qualifiés par la loi de crimes de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité militaire et de complot contre l’autorité de l’Etat, faits prévus et réprimés respectivement par l’article 284 du Code de la justice militaire et les articles 77 et 78 du Code pénal ».

Le procès de ce dimanche 9 février intervient suite à l’interjection d’appel par le collectif de défense auprès de la Cour d’appel militaire, lequel a été validé.

Un dispositif sécuritaire impressionnant

A cet effet, un dispositif sécuritaire a été mis en place autour du tribunal militaire qui connaît également la présence de nombre de médias, a-t-on constaté.

Les avocats des accusés sortaient  en fin de matinée, le juge ayant levé la séance pour une heure.

Interrogé à sa sortie du tribunal militaire de Blida, Khaled Bourayou, avocat du général de corps d’Armée à la retraite, Mohamed Mediène, alias Toufik, affirme que son client, est le premier à être entendu ce matin par le juge. Me Bourayou précise que tous les accusés étaient présents au procès, à l’exception de Athmane Tartag, ex-coordinateur des services de sécurité. Saïd Bouteflika et Louisa Hanoune seront, quant à eux, entendus dans l’après-midi.

Pour rappel, le Tribunal militaire de Blida avait condamné, le 25 septembre dernier, ces quatre accusés à quinze (15) ans de réclusion criminelle.

Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène, Athmane Tartag avaient été arrêtés le 5 mai dernier tandis que Louisa Hanoune a été interpellée quatre jours plus tard.