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L’UA s’oppose à une intervention militaire au Niger: La CEDEAO et Moussa Faki, désavoués

Le Conseil de la Sécurité et de la Paix CPS , organe de l’Union Africaine UA, chargé de statuer sur les questions de règlement des conflits, a rejeté , l’usage de la force à l’égard du Niger, et se désolidarise avec la CEDEAO, dont le sommet prévu samedi dernier, à Accra au Ghana, aura lieu en fin de compte demain et après-demain.

D’après plusieurs sources, lors de cette rencontre, qui s’est tenue lundi 14 août, le CPS a décidé de rejeter l’usage de la force face aux nouveaux tenants du pouvoir à Niamey, auteurs de la destitution du président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier. Cette position devait être officialisée par un communiqué officiel ce mercredi 16 août. Dans le même temps, le CPS a choisi de suspendre temporairement le Niger de toutes les activités de l’UA.

Défaite de la CEDEAO et de la France

Le revirement de la position de l’UA est interprétée comme une désolidarisation de la CEDEAO qui prônait sous la pression de la France, grande perdante de la chute de Mohamed Bazoum, une intervention militaire au niger pour rétablir le président déchu dans ses fonctions. La position de l’UA affaiblit considérablement la CEDEAO, dans salissions de faire le gendarme au profit de l’ancienne puissance coloniale. Pour rappel, l’Algérie, pays limitrophe du Niger avait mis en garde contre toute intervention militaire au Niger, ouvrant la voie à toutes les menaces sécuritaires et de déstabilisation des Etats de la région, favorisant la solution diplomatique et politique et le retour à l’ordre constitutionnel.

Moussa Faki, dans son petit rôle de pantin

Le président de la Commission Africaine, le tchadien Moussa Faki, sort affaibli de la position du CPS, après avoir exprimé son soutien à l’intervention militaire de la CEDEAO via un communiqué rendu public le 11 août dernier, malgré que son pays s’opposait à cette option au profit de la solution politique.

Le nouveau faux-pas de Moussa Faki, devrait précipiter sa chute de la tête de la Commission Africaine. Moussa Faki, s’était déjà maladroitement comporté, en acceptant unilatéralement l’entité sioniste comme membre observateur au sein de l’union Africaine, sans consulter ses membres. Une décision qui avait failli imploser l’organisation continentale.

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