Au moment ou le Président de la république Abdelmadjid Tebboune est hôte du G7 qui se tient en Italie, la Commission Européenne dirigée par la néolibérale à outrance, l’allemande Ursula Von Der Leyen annonce une procédure visant l’Algérie, accusée de restrictions des exportations et d’investissements de Bruxelles depuis 2021.
« L’Union européenne a lancé une procédure de règlement des différends contre l’Algérie », a annoncé, le vendredi 14 juin 2024, la Commission européenne dans un communiqué. « L’objectif est d’engager un dialogue constructif en vue de lever les restrictions dans plusieurs secteurs allant des produits agricoles aux véhicules automobiles », a précisé l’exécutif européen.
La rationalisation des dépenses des importations, initiée par le président Tebboune
A travers ce communiqué, coïncidant avec la réunion du G7 en Italie, il est clair que l’Union européenne tente d’exercer des pressions sur l’Algérie, et qui n’a pas digéré la rationalisation de ses dépenses destinées à l’importation, en faveur de la promotion de la production nationale, initiée par le président de la république Abdelmadjid Tebboune, visant à réduire la colossale facture des importations, synonyme de surfacturations, transfert des devises vers l’étranger et à vrai dire pillage organisé et systématique des réserves de change du pays.
En lisant le communiqué, on s’aperçoit clairement que le système de licences d’importation préconisée par les hautes autorités du pays pour mieux juguler , réguler l’activité, et élaborer une banque de données, a fait sortir l’UE de sa bulle de partenaire excellant la gabegie.
Bruxelles dénonce en particulier « un système de licences d’importation ayant des effets équivalents à une interdiction d’importation, des subventions conditionnées à l’utilisation de pièces fabriquées localement pour les constructeurs automobiles et un plafond de la participation étrangère dans les entreprises important des biens en Algérie. »
Le communiqué témoigne que l’Algérie est sur la bonne voie
La lecture de ce communiqué témoigne amplement que la politique socioéconomique, préconisée par le président Tebboune, allant dans la réduction de l’importation, la promotion et le développement de l’outil de la production nationale, la promotion des investissements nationaux, via un partenariat national public-privé et concrétisation d’importants projets structurants pour assurer une intégration régionale, n’a fait qu’élargir le nombre d’ennemis de l’autre rive de la Mediterranée, qui via les 15 années de l’accord d’association signé entre Alger et Bruxelles (2005-2020) a porté un préjudice financier à l’Algérie d’un ordre oscillant entre 250 et 300 milliards d’euros. L’Algérie au lieu de bénéficier d’opportunités d’investissements et de transfert de technologie pour faire décoller sa machine de production, était devenue non seulement une place commerciale pour écouler les marchandises européennes, mais une poubelle. Les européens avaient misé sur un scénario similaire au début des années 90, pour imposer à l’Algérie un endettement extérieur , synonyme de restriction de la souveraineté nationale, et d’éviter aux peuples opprimés de ce monde d’avoir une voix qui clame haut et fort, un monde multipolaire et plus juste.