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ANALYSE

Quand le renforcement de la coopération gazière algéro- allemande inquiète l’entité sioniste

La récente visite du vice-chancelier d'Allemagne et ministre fédéral de l'Economie et du Climat, Robert Habeck a suscité l'inquiétude des responsables sionistes qui n'ont pas tardé à mener une campagne propagandiste et mensongère au sujet des futures relations de coopération énergétique entre Alger et Berlin, permettant l'approvisionnement de l'Allemagne en gaz algérien.

La récente visite du vice-chancelier d’Allemagne et ministre fédéral de l’Economie et du Climat, Robert Habeck a suscité l’inquiétude des responsables sionistes qui n’ont pas tardé à mener une campagne propagandiste et mensongère au sujet des futures relations de coopération énergétique entre Alger et Berlin, permettant l’approvisionnement de l’Allemagne en gaz algérien.

Sur ce registre ,un accord a été signé par la compagnie algérienne d’hydrocarbures Sonatrach et la société allemande Handel & Vertrieb GmbH (VNG), filiale de VNG AG, permettant à l’Allemagne d’être approvisionnée en gaz algérien, sur le moyen terme. Qualifié d’historique par les deux parties, l’accord permettra désormais à l’Allemagne qui cherche à diversifier ses sources de fourniture d’énergie – de recevoir ses premiers approvisionnements en gaz naturel algérien, via gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie.

Cet accord n’a nullement laissé indifférent la machine de la propagande sioniste, qui évoqua via un tribune publiée ce dimanche par son média subversif I24 news, le très consommé dossier des droits de l’homme, et la livraison d’équipements militaires allemands à l’Algérie, qui seraient selon le média sioniste destinés à réprimer dans l’avenir les flux migratoires qui échapperaient aux conflits dans la région du Sahel. Un scénario ubuesque qui vient d’un régime dont l’armée d’occupation qualifiée de « démocratique et morale » extermine depuis le 7 octobre dernier 2,5 millions de palestiniens, entre martyrs, blessés et forcés à l’exil devant les caméras du monde entier, sachant que le gouvernement allemand dirigé par l’alliance SPD- Grûne (alliance socialiste-verts) avait déjà fourni des équipements militaires à l’armée de l’entité sioniste et qui sont utilisés aujourd’hui à tuer les palestiniens civils dans la bande de Gaza. La cheffe de la diplomatie allemande Annalena Baerbock, est déjà annoncée en Palestine Occupée, pour évoquer un cessez-le-feu immédiat, dans la foulée d’une agression terrestre de Rafah pour forcer un million et demi de palestiniens à l’exil.

Remake du scénario de la coopération énergétique algérois-italienne

Par ailleurs, il faut noter que la nouvelle sortie du média de la propagande sioniste, s’inscrit dans la cadre de la stratégie de l’ennemi sioniste pour saborder tout partenariat de l’Algérie avec des pays occidentaux. Rappelons sur ce sujet la visite du premier ministre de l’entité sioniste Benjamin Netanyahou en Italie, quelques jours après la visite de la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni en janvier 2023, ponctuée par la signature d’importants accords économiques dont ceux permettant à la péninsule transalpine de s’approvisionner en quantités importantes pour faire face à ses besoins très affectés par les sanctions imposées à la Russie.
D’ailleurs, l’accroissement des livraisons algériennes en gaz à l’adresse de certains pays européens, met en difficultés les plans sionistes qui misent amplement sur l’exportation du gaz des gisements offshore de la Méditerranée Orientale, sous autorité de l’entité, livrées via Chypre. Et c’est pour cette raison, que cette entité ennemie soutenue par les régimes du Makhzen et des Emirats ont tenté vainement de saborder le projet du pipeline TGSP reliant le Nigeria à l’Europe via le Niger et l’Algérie, en ressortant le projet du pipeline reliant le Nigeria à l’Europe via 15 pays africains dont celui du Makhzen. Un projet couteux et « irréalisable » selon des experts bien avertis.

Le renforcement de la coopération gazière algéro-allemande n’inquiète pas uniquement l’entité sioniste, mais aussi l’Espagne dont le chef de la diplomatie espagnole José Manuel Albares est attendu ce lundi 12 février à Alger pour discuter certainement du Gaz et du réchauffement des relations entre les deux pays très affectées, par l’alignement de Madrid à la position de l’occupant marocain du Sahara occidental, dont l’Espagne est historiquement responsable d’une situation d’injustice, privant le peuple sahraoui de son droit à la liberté et l’indépendance depuis bientôt un demi siècle. Il est clair que Madrid craint que les quantités de Gaz qui lui sont destinées, prenaient l’autre direction à savoir l’Allemagne, après l’échec de la réalisation du projet Midcat.

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