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Quand l’émirati Abdallah bin Zayed insulte les palestiniens devant Blinken

Le média américain Axios a révélé dans sa livraison de ce jeudi 6 juin, que le ministre émirati des affaires étrangères Abdallah bin Zayed a traité les responsables de la présidence palestinienne de voleurs, en employant la phrase" Ali Baba et les 40 voleurs" en s'adressant au ministre palestinien Hussein al Sheikh, proche adjoint du président palestinien Mahmoud Abbas, en présence du Secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, et des chefs des diplomaties d'Arabie saoudite, Egypte, Jordanie, Qatar et Koweït à l'occasion d'une réunion tenue à Ryad le 29 avril dernier, consacrée à la stratégie d'après-guerre dans la bande de Gaza, en marge du Forum économique mondial qu'a abrité la capitale saoudienne.

Le média américain Axios a révélé dans sa livraison de ce jeudi 6 juin, que le ministre émirati des affaires étrangères Abdallah bin Zayed a traité les responsables de la présidence palestinienne de voleurs, en employant la phrase » Ali Baba et les 40 voleurs » en s’adressant au ministre palestinien Hussein al Sheikh, proche adjoint du président palestinien Mahmoud Abbas, en présence du Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, et des chefs des diplomaties d’Arabie saoudite, Egypte, Jordanie, Qatar et Koweït à l’occasion d’une réunion tenue à Ryad le 29 avril dernier, consacrée à la stratégie d’après-guerre dans la bande de Gaza, en marge du Forum économique mondial qu’a abrité la capitale saoudienne.

Selon Axios, la réunion regroupant le secrétaire d’État Antony Blinken et des ministres des affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Egypte, de Jordanie, du Qatar , des EAU, du Koweït et de la Palestine avait viré à l’altercation verbale et l’insulte proférée par l’émirati Abdallah bin Zayed à l’égard de la présidence palestinienne, contraignant le responsable palestinien à lui répliquer en soulignant que personne ne peut dicter aux palestiniens une feuille de route pour concrétiser des « réformes ».

Selon Axios , lors de la réunion, al-Cheikh a déclaré que la présidence palestinienne menait des réformes et créait un nouveau gouvernement comme les États-Unis et les pays arabes l’avaient demandé, mais qu’elle ne recevait pas suffisamment de soutien politique et financier.

Vers la fin de la réunion, le ministre émirati des Affaires étrangères,Abdallah ben Zayed, déclarait qu’il n’avait vu aucune réforme significative au sein de la présidence palestinienne.

Le ministre émirati des Affaires étrangères aurait alors qualifié les dirigeants palestiniens d' »Ali Baba et les quarante voleurs » et affirmé que les hauts responsables de la présidence palestinienne étaient « inutiles » et que par conséquent « les remplacer les uns par les autres ne conduirait qu’au même résultat ». «  »Pourquoi les Émirats arabes unis apporteraient-ils une aide à la présidence palestinienne sans de véritables réformes ? » aurait -t-il dit.

Al-Sheikh, le responsable palestinien réagit en déclarant au ministre émirati des Affaires étrangères que personne ne dicterait à la présidence palestinienne la manière de mener ses réformes.

Axios fera savoir que le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal Bin Farhan Al Saoud avait tenté de calmer les échanges houleux et a déclaré que les réformes prenaient du temps.

La réunion devint incontrôlable, les deux parties se criant dessus et le ministre émirati quittant la salle en colère, souligne la même source.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman al-Safadi a quitté la réunion et est revenu quelques minutes plus tard avec le ministre émirati des Affaires étrangères qui s’est ensuite excusé auprès de Blinken d’avoir été témoin de la querelle interne.

Il convient de rappeler que l’un des plus proches conseillers de MBZ est Mohammed Dahlan, l’un des principaux rivaux politiques d’Abbas, ce qui a accru la suspicion d’Abbas à l’égard des Émirats arabes unis. Avant la nomination du nouveau Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, les Émiratis ont fait pression sur l’administration Biden contre lui, affirmant qu’il était l’un des confidents d’Abbas.

Les Émiratis ont fait pression pour que l’ancien Premier ministre palestinien Salam Fayyad , un critique d’Abbas soit nommé à sa place.

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