L’Afrique du Sud a présenté vendredi à la Cour Internationale de Justice (CIJ) une demande « urgente » pour imposer de nouvelles mesures à l’entité sioniste en raison de la situation à Rafah, selon un communiqué de l’organe judiciaire principal de l’ONU.
Dans sa nouvelle demande, l’Afrique du Sud affirme que les mesures conservatoires précédemment indiquées « ne sont pas susceptibles de « répondre pleinement » à l’évolution de la situation et aux faits nouveaux sur lesquels se fonde sa demande », selon le communiqué de la CIJ.
Celui-ci souligne que Pretoria fait valoir en outre que « la situation résultant de l’attaque (sioniste) contre Rafah et le risque extrême qu’elle fait peser sur l’acheminement de l’aide humanitaire et la fourniture des services de base à Ghaza, la survie du système médical palestinien et la survie même des Palestiniens de Ghaza en tant que groupe ne constituent pas seulement une escalade de la situation, mais occasionnent de nouveaux développements qui causent un préjudice irréparable aux droits du peuple palestinien de Ghaza ».
C’est la troisième fois que Pretoria demande des mesures supplémentaires à la plus haute juridiction de l’ONU, après l’avoir saisie, fin décembre, accusant l’entité sioniste de perpétrer un « génocide » à Ghaza. Quelque 80.000 personnes ont quitté la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, où l’entité sioniste a intensifié ses attaques dans le cadre de sa guerre génocidaire qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, selon les Nations Unies.