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Rationalisation des dépenses,priorité des priorités pour Aymen Benabderrahmane

Désigné pour redresser l’économie du pays, à travers la rationalisation des dépenses, le Premier Ministre et également Premier argentier du pays Aymen Benabderrahmane, vient de lancer l’opération de rationalisation des dépenses au niveau des administrations publiques, apprend-t-on

Ainsi, le Premier Ministère vient de prendre une série de mesures concernant la limitation des recrutements au niveau des administrations centrales des wilayas, de nature à éviter des recrutements pléthoriques de complaisance qui alourdissent la facture du budget de fonctionnement.

La limitation des recrutements touchera le nombre des fonctionnaires attachés aux cabinets autorisés à assister chaque wali. Le nombre de fonctionnaires ne devra pas dépasser les dix fonctionnaires, excepté la wilaya d’Alger. Le nombre des inspecteurs généraux est limité à trois au niveau de chaque inspection de wilaya.

Ces décisions sont de nature à éviter des recrutements pléthoriques de complaisance qui alourdissent la facture du budget de fonctionnement.

La réussite de la rationalisation des dépenses devra être accompagné nécessairement par la diminution des activités protocolaires, budgétivores, destinées au populisme rétrograde, et à renflouer les poches des « nantis » des administrations.
Les administrations publiques devront à travers une nouvelle vision se débarrasser des protocoles fantaisistes, au profit d’un rapprochement réel de l’exécutif avec la population pour mieux cerner ses préoccupations, et par voie de conséquence, éviter la récupération partisane et de certaines associations satellites, au service des responsables véreux de l’administration.

  Révision du statut des responsables des sociétés publiques

L’économie est liée au diktat de la performance, dans tous les pays du monde, désireux se frayer un chemin dans la planète du développement socioéconomique. Ce qui n’est pas le cas chez nous. Sur ce plan, aucun haut responsable d’une entreprise publique n’est soumis à l’exigence du résultat. A titre d’exemple, dans les pays scandinaves, connus pour leur système efficient de justice social et de respect de la garantie des libertés individuelles et collectives, tout dirigeant qui n’obtient pas des résultats probants en matière de gestion, est révoqué avec son staff et sans indemnités. Selon l’analyste algérien établi à  Stockholm, Nouredine Leghliel, le gouvernement suédois accorde un délai de deux années aux chefs des entreprises publiques dont les résultats sont au rouge, pour redresser la barre, et remettre leurs entités sur les rails des clignotons verts, à défaut d’être virés en compagnie de leurs staffs. » Chose qui n’est pas le cas en Algérie, depuis l’arrivée au pouvoir du président défunt Chadli Bendjedid. On est devenu l’unique pays au monde qui accord l’extrême tolérance aux chefs d’entreprises publiques, malgré leurs échecs en matière de gestion » conclut Nouredine Leghliel.
L’Algérie demeure le seul pays qui pérennise les ratés et les véreux, et qui cautionne la fatalité de l’échec de la gestion, qu’on comble avec la perfusion, en éjectant l’argent public du contribuable dans les caisses d’entreprises publiques sans lendemain. Le président Tebbooune avait annoncé la couleur, il y a quelques mois en limogeant le Ministre des Transports et le PDG d’Air Algérie, suite à une histoire d’achat d’équipements de restauration dans une conjoncture où les avions étaient cloués au sol.
Une opération de toilettage, saluée par l’opinion publique, mais qui est restée sans lendemain, au moment où le pays a besoin de tous ses atouts pour redresser la situation économique.
L’État est appelé à revoir les dépenses hors exploitation au niveau de la Sonatrach qui avoisine annuellement les 6 milliards de dollars, ainsi que la gestion dess nombreuses filiales de la Sonelgaz qui bénéficie chaque année d’une subvention d’un milliard de dollars pour équilibrer son déficit budgétaire. A ce titre, on s’interroge, comment l’opérateur public de la téléphonie mobile Mobilis n’arrive pas à faire des bénéfices comme c’est le cas pour les deux autres opérateurs de la téléphonie mobile Oreedoo et Djezzy

 

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