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Pour qui roule le recteur de la Grande Mosquée de Paris?

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris Hafiz Chemsseddine, agit-t-il hors du contrôle des autorités  algériennes? C’est la question  que posent de nombreux algériens établis, en France, qui voient dans les actions et attitudes du recteur de la Grande Mosquée de Paris, un empiétement dans les prérogatives de l’ambassadeur Algérien à Paris.
Hafiz Chemseddine vient encore de s’illustrer à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, en invitant samedi 15 avril,des acteurs franco-algériens à un Iftar. Un Iftar qui nous rappelle celui du 19 avril de l’année dernière pour soutenir le candidat Macron pour la présidentielle française d’avril 2022.
L’Iftar prévu le 15 est dédié à ce qui est appelé »élite » franco-algérienne,de la culture, l’architecture et le tourisme, sachant qu’il était judicieux de faire une action de soutien aux Lieux Saints de l’Islam à Al Qods, en perpétuelle violation de la part des colons et armée sioniste.  Le recteur de la Grande Mosquée se substitue aux autorités compétentes algériennes pour relancer certainement un plan visant à préserver l’influence française sur l’Algérie, un Soft Power, via la culture , le tourisme et l’architecture.
Et ce raisonnement est conforté par les actions menées par Hafiz Chemsseddine qui n’a pas manqué l’occasion de soutenir la venue en Algérie du Grand Rabbin de France Haïm Korsia et du chanteur défenseur de l’entité sioniste Enrico Macias, Gaston Ghenaïssia lors de son passage sur Radio J.

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris s’était déjà illustré par sa présence à une conférence tenue au siège du CRIF en décembre 2022, en présence de l’ambassadrice d’Israel en France et de Benjamin Stora, un mois après la tenue du Sommet arabe à Alger, marqué par le retour de la question palestinienne au devant de la scène internationale grâce aux efforts menés par l’Algérie et son président.

Il convient de rappeler, que Francis Khalifat, président du CRIF  lui a rendu visite à la mosquée de Paris juste après sa désignation à la tête de cette instance.Il avait été un acteur dans le jumelage entre le barreau de Paris et celui de Jérusalem, sans les palestiniens, en février 2014. Il a signé une convention avec l’organisation LICRA, émanation du régime des généraux de Tel Aviv, soit disant pour lutter contre l’islamophobie. Qu’attend notre pays de Hafiz Chemseddine plus proche de la France et sa politique que de l’Algérie des martyrs. A bon entendeur!

 

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